Ces dernières semaines, les douanes de la Réunion ont réalisé des saisies surprenantes. Pour la première fois, des hippocampes séchés en provenance de Madagascar ont été découverts à bord d’un navire de commerce. En voie de disparition, ces animaux protégés par la Convention Internationale de Washington étaient destinés à la consommation humaine.
En seulement dix jours, les douanes de la Réunion ont enchaînés les saisies atypiques : outre le cannabis ou des cachets d’artane, des larves de guêpes ont été découvertes par les agents de la douane de Gillot chez un commerçant installé dans le Sud. Au total, 320 kilos de larves de guêpe originaires de Madagascar importées illégalement sur le département seront détruits. Une fois encore, les douaniers rappellent que "l’importation de ces marchandises, prisées par de nombreux consommateurs à La Réunion, est strictement interdite, en raison des risques que sa consommation comporte au plan sanitaire. Sa production, sa collecte et sa congélation dans la « Grande Ile » sont réalisées dans des conditions qui en interdisent la commercialisation dans notre département".
Autre saisie exceptionnelle à la Réunion : 345 hippocampes séchés en provenance de Madagascar ont été saisis par les douaniers à bord d’un navire de commerce. Ces animaux en voie de disparition ont été découverts dans les cabines de plusieurs membres d’équipage et du capitaine en personnes. Les hippocampes ont immédiatement été saisis et le capitaine du navire de commerce s’est vu infliger une amende douanière avant de pouvoir reprendre la mer.
Une fois encore, les douanes de la Réunion souhaitent rappeler que "le commerce de ces animaux est strictement interdit par la Convention Internationale de Washington protégeant les espèces en voie de disparition, signée par la France et la plupart des pays au monde".
Au mois de février, les saisies se sont enchaînées : "les douaniers de la brigade de Saint-Pierre ont saisi successivement chez un résident de Saint-Joseph près de 5 kilos de zamal le 15 février dernier, puis, 4 jours après, près de 13 kg d’herbe de cannabis au domicile d’un individu résidant au Tampon et enfin, le 22 février, près de 2 kg de zamal et de skunk, une variété de marijuana possédant un taux de substance psychotrope particulièrement élevé, au domicile d’un habitant du Sud".
Leurs collègues de l’aéroport de Gillot ont découvert quant à eux, le 19 février dernier,
"466 cachets et 2 flacons d’artane, à l’encontre d’un individu résidant dans le nord du département".