En avril dernier, le photographe William Childéric a été tué à Madagascar. Son apprenti avait avoué le crime. La famille du photographe évoque une enquête "baclée" et croit à un meurtre prémédité. Le parquet malgache demandera à la chambre d’instruction "la tenue d’un procès aux assises pour assassinat".
Les proches de William Childéric réclament une enquête par les autorités françaises sur le meurtre du Réunionnais en avril dernier à Madagascar.
Et comme le révèlent nos confrères du journal Le Quotidien : du côté de la justice malgache, les arguments de l’avocat d’une partie de la famille de William Childéric - maître Rakotonirina - semblent avoir été entendus.
Maître Marius Rakotonirina travaille avec une avocate basée à Madagascar et il s’est mis en quête de "nouveaux témoignages". Son but : obtenir la réouverture de l’enquête.
En effet, nos confrères du journal Le Quotidien annoncent que le parquet général de Madagascar demandera à la chambre d’accusation "la tenue d’un procès aux assises pour assassinat". Une première étape en attendant la réouverture de l’enquête et une "coopértion avec la justice française".
Pour rappel : la procédure judiciaire malgache devait arrier à sa fin en septembre avec le procès du suspect principal, l’apprenti du photographe qui a avoué les faits.
Le Bâtonnier Maître Georges-André Hoarau représente une autre partie de la famille dans cette affaire et a il a écrit un courrier au procureur de Paris.
"L’enquête a été conclue après une reconstitution bâclée. En 4 mois, on solutionne une affaire à Madagascar, c’est nouveau ça ! On envisage de faire un procès en septembre ! J’ai produit l’ensemble des crimes contre les Français à l’étranger, il y en a qui datent de 2010 et dont l’affaire est toujours en cours."
Il ajoute : "Nous voulons que ce dossier ne soit pas clôturé, que le procureur de Madagascar qui a en main le dossier le réouvre pour permettre à la Justice française d’initier les pistes proposées : entendre la belle-mère malgache qui vivait sur le terrain que voulait récupérer William, entendre celle qui aurait recueilli les confidences sur l’organisation de sa mort et entendre le docteur qui était le premier à être au courant de la mort."
Le frère de William Childéric explique vouloir conaître la vérité : "J’ai porté plainte depuis le 14 avril depuis qu’on avait appris qu’il avait été lâchement assassiné à Madagascar. Nous attendons un éclairage de les autorités françaises parce que nous n’avons aucune réponse malgré nos différents courriers. On aimerait que Justice soit faite et qu’on ait la vérité sur ce qu’il s’est passé."