Le drame s’est déroulé ce lundi 2 mai, à Dordogne en métropole. Un Réunionnais de 51 ans, David A., a été retrouvé pendu dans son atelier Coulounieix-Chamiers. À Champcevinel, c’est le corps de sa compagne, elle aussi Réunionnaise âgée de 41 ans et mère de deux enfants, a été retrouvé sans vie. Selon le parquet de Périgueux, des traces de coups ont été retrouvées sur le corps de la victime, la thèse du féminicide a été confirmée. Le Réunionnais a également déjà été condamné plusieurs fois pour des faits de violences sur sa femme.
À Dordogne, en métropole, le corps de David A., originaire de La Réunion plus précisément à Saint-Pierre, a été retrouvé pendu dans son atelier à Coulounieix-Chamiers. Après cette découverte, les forces de l’ordre se sont rendues à son domicile où ils ont retrouvé le corps sans vie de sa compagne, elle aussi Réunionnais et mère de 2 enfants. Le Réunionnais était peintre en bâtiment.
Selon le parquet de Périgueux, l’autopsie réalisée sur le corps de la mère de famille permet "l’hypothèse d’un homicide conjugal suivi du suicide de l’auteur". Ce mercredi 4 mai, le parquet a également souligné quelques nouveaux éléments dans cette affaire : « Le décès apparaît en effet consécutif à d’importantes violences exercées par un tiers sur le haut et le bas du corps, comprenant a minima de multiples coups portés avec les poings et les pieds ».
Selon OuestFrance, la mère de famille réunionnaise avait deux enfants dont une mineure. Le parquet confirme que le couple "entretenait une bonne relation au moment de leur décès mais il y avait déjà eu des épisodes de violences sous fond d’alcoolisation".
En effet, David Ablancourt a déjà été condamné à six mois de prison avec sursis en 2014 et également à 12 mois de prison en 2018. Le parquet rajoute : « des faits de violences conjugales commis sur la même victime, sa compagne décédée lundi".
Cette affaire fait écho à la disparition d’Élise R., tuée par son mari avant que celui-ci ne se jette d’un pont, à Sainte-Marie, mais aussi au décès de Marie-Reine, poignardée par son mari réunionnais, à Lyon, le 30 avril dernier
Matthieu Patou-Parvédy