Un trafic de produits dopants dans le milieu du culturisme a été démantelé mardi matin dans le sud de l’île.
Six personnes ont été interpellées mardi dans le sud de La Réunion. Ce soir, seuls deux restent en garde à vue et seront présentés au juge.
Tous, sont soupçonnés de participer à un trafic de produits dopants.
Des produits destinés à prendre de la masse musculaire.
Hier, dans le sud de l’île, six personnes, dont un coach sportif, ont été interpellées. Elles sont suspectées d’appartenir à un trafic de produits dopants, dangereux pour la santé.
Ce soir 4 gardés a vue ont été libérés. Les 2 autres seront présentés devant la juge d’instruction demain matin en vue d’une mise en examen.
Un coach sportif, A.Debese, est suspecté d’être à la tête d’un trafic de stéroïdes anabolisants, de médicaments et de produits vétérinaires destinés à faire prendre de la masse musculaire.
Le trafic a été démantelé hier matin par les gendarmes de la section de recherche.
Le magasin de produits diététiques du coach sportif, ainsi que plusieurs domiciles au Tampon et à St-Pierre ont été perquisitionnés.
De l’espèce, des voitures de luxe et de nombreux produits dopants ont été saisis.
Le coach sportif A.Debese, suspecté dans cette affaire, est vice-champion de l’océan Indien en 2009 et champion de La Réunion de culturisme en 2014.
Il est également gérant d’une boutique de produits diététiques.
"En application de l’article 11 du code de procédure pénale, et suite aux informations déjà diffusées dans les médias, il a été décidé de rendre publics les éléments suivants de l’enquête en cours :
Suite à une dénonciation et un signalement de la direction de la jeunesse et des sports (SIRAD), une enquête était ouverte pour importation et trafic de produits dopants dans le milieu culturiste entre St Pierre et le Tampon. Une juge d’instruction était ensuite saisie par le parquet de St Pierre pour les principaux délits suivants :
– importation et trafic de substances psychotropes et de produits dopants à destination du milieu sportif, faits pour lesquels les peines s’échelonnent jusqu’à 7 ans d’emprisonnement.
La section de recherches de la gendarmerie (SR), co-saisie avec le Groupe interministériel de recherches de la Réunion (GIR), de cette enquête menée sur commission rogatoire, a réalisé une vaste opération d’interpellations et perquisitions le 9 juin 2020.
6 personnes ont été placées en garde à vue. Elles bénéficient à ce stade de la présomption d’innocence.
Suite aux auditions, 4 gardes à vue ont été levées ce jour.
Les 2 dernières personnes en garde à vue seront présentées demain matin à la juge d’instruction aux fins de mise en examen."