C’était il y a 10 ans : le 1er juin 2009, le steward réunionnais François Henry est mort dans le crash de l’AF447 qui devrait relier Rio à Paris. François Henry et sa compagne Céline Guittard sont tous les deux décédés lors de ce drame. Ils reposent au cimetière paysager du Port.
Le crash du vol Rio-Paris AF447 s’est produit il y a tout juste dix ans. A l’intérieur de l’appareil : le Réunionnais François Henry et sa compagne éline Guittard. Ce crash a fait 228 morts.
Ce samedi 1er juin, un hommage sera rendu aux victimes de ce crash, au cimetière du Père Lachaise à Paris.
François Henry, stewart au sein de la compagnie Air Austral, a disparu dans le crash de l’AF 447 reliant Rio de Janeiro à Paris le 1er juin 2009. A 39 ans, le Portois a laissé une famille entière endeuillée.
C’est par avion, le 30 novembre 2011, que le cercueil de François Henry et les cendres funéraires de sa compagne Céline Guittard, ont été rapatriés à La Réunion. Ils ont été mis en terre - ensemble - à la Réunion. Le cimetière paysager du Port est la dernière demeure du couple disparu tragiquement dans le crash du vol Rio-Paris.
En 2011, les obsèques du couple ont été célébrées demain au cimetière paysager du Port, plus de deux ans après le crash.
Après de longues années à attendre, la famille de François Henry a enfin pu rendre hommage à leur proche, mort dans le crash du vol Rio-Paris le 1er juin 2009.
Les proches du Portois se battent encore pour obtenir des réponses sur ce qui s’est passé le jour du drame. Dominique Henry, le frère de la victime, témoigne aujourd’hui face à la caméra d’Antenne Réunion.
Chacun mois, Dominique Henry prend le temps de se recueillir devant la tombe de son frère. Il n’oubliera jamais le jour où il a appris la terrible nouvelle : "c’était un lundi de Pentecôte et je me disais au fond de moi qu’il y a avait quelque chose qui n’allait pas.. Et ça a été confirmé en début de soirée par un appel de la direction d’Air France qui nous a confirmé que mon frère faisait bien partie des passagers du vol Rio-Paris".
Si après l’accident, plusieurs familles ont accepté de recevoir une indemnisation, d’autres continuent de se battre et ont décidé de porter l’affaire en justice. "Il y a eu des recours (...) et ce n’est pas fini. Au regard de la vie d’une personne, l’argent n’a aucune valeur" explique Dominique Henry.
Le rapport définitif de contre-expertise judiciaire met à nouveau l’accent sur "la responsabilité des pilotes et de l’équipage".