Les faits se sont produits cette nuit à Saint-Denis aux alentours de minuit. Selon les forces de l’ordre, un chauffard, qui a refusé de s’arrêter, a tenté de percuter des agents. Les policiers ont dû faire usage de leurs armes à feu pour se protéger.
Aux alentours de minuit, une patrouille de police constate qu’un véhicule roule à vive allure sur le Boulevard Sud à Saint-Denis. Les agents décident de l’interpeller et de contrôler le conducteur. Par une manœuvre, le chauffard arrive à se soustraire du contrôle et prend la fuite en direction de la Trinité.
Lorsqu’il arrive dans ce secteur, le chauffard tombe sur une autre patrouille de police. Les policiers sont intervenus pour aider une personne victime d’un malaise sur la voie publique.
Le chauffard ne s’arrête pas malgré les injonctions des policiers et leur fonce dessus : "Un premier collègue qui était au sol pour prodiguer les premiers soins à la victime du malaise a eu juste le temps de s’écarter et de faire feu. Le chauffard a roulé sur les jambes de la victime au sol et a tenté de percuter le véhicule de police. Les 2 autres policiers ont pu s’écarter à temps. Un policier a également tiré une cartouche pour tenter de stopper le véhicule", précise Idriss Rangassamy, secrétaire d’Alliance Police nationale 974.
Le conducteur réussit à s’enfuir, mais son véhicule est finalement repéré au pied d’un logement à Montgaillard par un autre véhicule de police venu en renfort. Un périmètre de sécurité a été déployé autour de son logement par les forces de l’ordre en attendant les instructions de l’OPJ (Officier de police judiciaire).
Les forces de l’ordre pénètrent ensuite dans l’appartement du chauffard. Les policiers tombent sur un individu désorienté, ivre et qui tient des propos incohérents. Menotté, il a été placé en garde à vue au commissariat de Malartic.
"Nous avons 3 collègues extrêmement choqués. Ils ont failli se faire écraser et ont évité le drame de justesse. Ils ont dû faire usage de leurs armes pour se sauver. Nous saluons le professionnalisme et le sang-froid des collègues", ajoute Idriss Rangassamy.