Antenne Réunion
En août 2018, un vacancier s’était retrouvé après une soirée arrosée au Five, à Saint-Pierre dans une voiture avec des inconnus. Il avait été transporté jusqu’à la Plaine-des-Cafres où ses agresseurs l’avaient aspergé d’essence et roué de coups pour obtenir son code bancaire. De lundi à mercredi, trois accusés seront jugés pour extorsion avec arme. Ils encourent 20 ans de réclusion criminelle.
Une nouvelle session de la cour d’assises s’ouvre ce lundi 14 juin avec une affaire d’extorsion avec arme. Le procès est prévu sur deux jours.
Le verdict est attendu ce mercredi. Dans le box, se trouveront deux hommes et une femme. Ils encourent 20 ans de réclusion criminelle.
Tout débute d’une plainte déposée à la gendarmerie le 5 août 2018. La victime, après la soirée arrosée, a des souvenirs flous. L’homme en vacances à La Réunion, se rappelle avoir été frappé, senti quelque chose sur lui ayant l’odeur de l’essence et avoir vu comme “un flash, un briquet”.
La scène se déroule sur le parking de la Soucoupe, sur la route des Plaines. Ses agresseurs présumés lui demandent son code de carte bancaire. La victime finira par s’enfuir à pied et marcher plusieurs heures avant de retrouver le Tampon et son ami qui l’hébergeait.
Dans sa plainte, il expliquera avoir passé la soirée au Five à Saint-Pierre, avoir bu de l’alcool et rencontré un groupe de personnes. Il finira dans une voiture qui remontera jusqu’à la Plaine-des-Cafres.
Là, un retrait de 20 € avec sa carte de banque est effectué. Trois tentatives de retrait de 500 € échoueront à Saint-Benoît. Les raisons : code erroné et carte bloquée.
L’exploitation des vidéos de surveillance de la banque de la Plaine-des-Cafres permettra d’identifier Didier F.. L’exploitation de sa téléphonie donnera le nom de deux autres suspects : Geneviève L. et Yvon G.. Durant la procédure, un quatrième suspect sera identifié. Il finira par obtenir un non-lieu.
La victime blessée s’était vue prescrire un certificat médical faisant l’objet d’une incapacité totale de travail de 6 jours. Le vacancier n’a pas souhaité se constituer partie civile.