Le procès des agresseurs présumés s’est ouvert hier matin. Trois hommes se succèdent devant la Cour d’Assises.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 2017, André Camalon perd la vie lors d’un cambriolage qui tourne mal.
Aujourd’hui, a lieu le 2e jour de procès pour ceux qui ont ôté la vie de ce gramoune.
Mort d’André Camalon : 3 ans après le drame, l’émotion est toujours vive dans le quartier
"Y sa pas arrive a ou rien, moin lé là pou l’argent", aurait dit l’un des suspects.
Ce qu’espère désormais la famille d’André Camalon, c’est que justice soit faite. "Vous avez à faire à trois délinquants qui sont devenus des criminels. Et nous attendons que la justice reconnaisse ce fait là. C’est quelqu’un de bien qui est mort ce soir là, uniquement parce qu’on était avide d’argent. L’appétit de l’argent n’a pas arrêté ces hommes qui ont commis la pire infraction, celle d’ôter la vie d’un homme", explique Me Djalil Gangate, avocat de la défense.
Les trois accusés, présumés coupables de la mort d’André Camalon, comparaissent pour des faits de vol avec violence et séquestration suivie de mort.
Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 2017, trois hommes cagoulés s’introduisent dans la maison du couple Camalon à Ste-Anne. Leur objectif est clair : mettre la main sur l’argent de la famille.
André et sa femme se trouvaient donc chez eux lorsqu’ils ont été agressés par trois hommes puis séquestrés. Le septuagénaire est alors violenté. Après avoir reçu des coups, il décèdera d’une crise cardiaque.