Deux frères accusés de viols, de tentatives de viols et d’agressions sexuelles devaient être jugés devant la cour criminelle. Le procès a été renvoyé. Les deux accusés encourent 20 ans de réclusion criminelle pour avoir imposé des relations sexuelles sur quatre victimes très jeunes
En trouvant en 2006, le test de grossesse de sa fille, une mère de famille découvrira un terrible secret de famille. À cette occasion, la jeune fille confiera à sa mère, avoir subi des viols de la part de son cousin. Aujourd’hui âgée de 29 ans, elle n’avait que 5 ans au moment des faits. En habitant chez sa tante, le cousin pouvait asseoir son emprise sur sa victime et abuser d’elle.
Cette révélation libérera la parole de deux de ses frères. Le premier se confiera aux enquêteurs à deux reprises en 2007 et en 2010. Il n’avait que 12 ans quand son cousin le force à vernir dans sa chambre, à plusieurs reprises, pour tenter de lui imposer des relations sexuelles.
Le second réussit à briser le silence en 2008. En 1994, âgé de 8 ans il voit un dessin avec un cheval sur la porte du suspect. Il le questionne sur cet animal et l’équitation. Le cousin pervers se dit prêt à lui montrer comment pratiquer ce sport. Il réussira à s’échapper et par la suite, toujours, s’arrangera pour ne jamais se retrouver seul avec lui.
Une cousine du côté paternelle confiera à son tour avoir été victime du prédateur. Lors de ses passages à La Réunion, quand elle avait entre 6 et 9 ans, l’accusé l’amène à l’abris des regards pour lui imposer des relations sexuelles non consenties. Des scènes qui reprendront lors du retour de la victime à La Réunion, entre ses 12 et 19 ans. L’accusé s’arrangera pour la rejoindre dans la douche, l’amener au vidéoshop, ou encore dans des champs de cannes.
Cette même victime accusera son autre cousin (le fière de l’accusé) d’avoir abusé sexuellement d’elle. La cicatrice sur le ventre du suspect confortera les dires de la victime.
Les deux hommes accusés de viols, de tentatives de viols et d’agressions sexuelles devaient se retrouver dans le box des accusés jusqu’à mercredi.
Seulement, le procès a été renvoyé. Le président de la Cour criminelle est malade et ne peut tenir le procès. Les deux accusés encourent 20 ans de réclusion criminelle.