Jeudi matin, Christophe Di Donato, ex-président de la Cité des dirigeants a été placé en garde vue dans le cadre d’une enquête.
Depuis hier matin, l’enquête sur la Cité des dirigeants a pris un nouveau tournant.
En effet, plusieurs auditions ont eu lieu, dont celle de l’ex-président Christophe Di Donato, toujours en garde à vue.
Jeudi matin, Christophe Di Donato, ex-président de la Cité des dirigeants a été placé en garde vue dans le cadre d’une enquête pour escroquerie, abus de biens sociaux, négligence ayant permis des détournements de fonds publics, émission irrégulière d’actions et non désignation de commissaire aux comptes.
Afin d’être entendu plus en détail, sa garde à vue a été prolongée.
Entendu dans cette enquête, Christophe Di Donato est suspecté de détournement de fonds publics.
En effet, les enquêteurs tentent de savoir où est passé l’argent de la Cité des dirigeants. Comment l’ex-président s’est versé plus de 12 000 euros de salaire avec des frais supplémentaires (voiture de fonction, hôtel, restaurants) ?
Des millions d’euros ont été versés par des investisseurs privés, mais aussi par la Cinor et la Civis pour le projet. Les deux collectivités ont investi ensemble près d’1,4 millions d’euros.
C’est d’ailleurs pour cela que Gérald Maillot, ancien président de la CINOR a lui aussi été auditionné en tant que suspect. Il est l’un des premiers à avoir adhéré au projet.
De son côté Michel Fontaine, président de la Civis a l’intention de porter plainte.
Le projet de la Cité des dirigeants avait pour objectif de former les futurs chefs d’entreprise et mettre en relation le monde économique et les collectivités publiques locales, pour porter de grands projets réunionnais à l’internationale.
La cité des Dirigeants voit le jour en 2017.