Après 48 années de détention, Casanova Agamemnon pourrait retrouver sa maison et sa famille avant la fin de l’année. Au début du mois, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté du Centre national d’évaluation (CNE) a rendu un avis favorable à sa demande de libération conditionnelle.
Le Centre national d’évaluation (CNE) qui a auditionné Casanova Agamemnon en janvier dernier à Séquedin a émis un avis favorable à une libération conditionnelle. Le Tribunal d’Application des peines devra statuer à partir du mois de septembre. Une information Antenne Réunion.
La décision du CNE a été prise par une commission constituée de plusieurs experts. Psychiatres, psychologues, associations de victimes ou encore d’un commissaire de police.
Tous les membres de cette commission ont étudié la personnalité de Casanova Agamemnon et son comportement en prison.
Ces experts ont donc conclu que le risque de récidive et la dangerosité du condamné est considéré comme étant faible. D’où cet avis favorable pour sa liberté conditionnelle.
Le bénédictin de 67 ans sera réellement fixé sur son sort au mois de novembre.
C’est désormais au Tribunal d’application des peines de la Réunion de prendre une décision. Il n’est pas obligé de suivre celle de la commission, et peut donc rejeter, une fois de plus, la 19 ème demande de libération de Casanova Agamemnon.
Si la décision du Tribunal d’Application des Peines est favorable, il s’agira d’une liberté avec plusieurs conditions à respecter.
D’abord Casanova Agamemnon devra faire face à une période probatoire d’un an. Durant cette année il pourrait être en semi liberté ce qui lui permettrait de travailler à l’extérieur. Il resterait donc libre durant la journée mais devrait retourner en détention plusieurs nuit par semaine.
Casanova Agamemnon pourrait également être placé sous bracelet électronique. Dans ce cas, la personne condamnée s’engage à rester à son domicile à certaines heures fixées par le juge.
Depuis 1969, Casanova Agamemnon n’a passé que neuf mois en liberté. Neuf mois libres lors d’une remise en liberté qui s’est conclue par le meurtre de son frère en 1986.
Tansféré à La Réunion en 2014, Casanova Agamemnon a rapidement déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle. Son épouse Nadège, ses proches (...), tous espèrent une libération prochaine de cet homme de 67 ans.