Antenne Réunion
Dans le chapitre des airbags défectueux, le dispositif censé sauver des vies, a causé la mort de 13 automobiliste en France. Plusieurs marques de voitures sont concernées, toutes équipées par l’entreprise japonaise Takata. Le dernier drame lié à ces airbags a eu lieu au début du mois, en Guadeloupe. Anaïs est réunionnaise, elle connaissait la victime. Après l’accident elle a alors voulu vérifier si sa voiture était concernée et la réponse est "oui".
Anais n’a plus aucune confiance en sa voiture. Après avoir rentré son identification elle s’est rendu compte qu’elle était aussi concernée par le rappel de véhicule.
"Je suis vite sortie de la voiture quand je l’ai su, forcément c’est inquiétant maintenant, c’est un peu la roulette russe. Après avoir vérifié mon numéro VIN, j’ai reçu un message d’urgence comme quoi il fallait que je prenne un rendez-vous de façon très urgente, ce que j’ai fait. Puis on m’a demandé si j’ai reçu un premier courrier, j’ai répondu par la négative, je n’ai rien reçu. On m’a ensuite déplacé vers un autre service pour me dire qu’on allait me rappeler cela fait trois jours" .
Elle a donc décidé de se rapprocher d’avocat qui évoquent un véritable scandale de santé publique. L’entreprise risque d’être mise en cause pour homicide ou blessure involontaire. "Au centre du scandale il y a un produit défectueux : les airbags Takata. Mais il est vendu et commercialisé sur tout le territoire national de la Réunion à Chartre en passant par Cayenne et Point à Pitre. Il est normal que l’instruction soit confiée comme il était à l’époque pour le médiator, les prothèses PIP. Un pôle spécialisé, aujourd’hui ça n’a pas été le cas. Je peux vous annoncer que nous avons saisi les instances à Paris", explique Maître Charles-Henri Coppet, avocat spécialiste en droit du dommage corporel.
Contacté, Toyota Réunion se défend. "Nous prenons le sujet très au sérieux. Nous lançons régulièrement des campagnes de rappel. Nous effectuons gratuitement le remplacement des airbags défectueux. Il ne faut pas hésiter à aller voir les sites internet des marques et surtout prendre contact avec les marques concernées".
Avec ce dernier décès en Guadeloupe le nombre de morts dû à ces airbags défectueux s’élève désormais à 12 personnes
