Un incendie s’est déclaré dans une case à Bras-Panon ce jeudi matin. Les secours sont sur place pour tenter d’éteindre les flammes. Intoxiquées par la fumée, deux personnes ont été évacuées à l’hôpital, ainsi que deux autre, en état de choc.
Sous une tonnelle dans la rue Lamartine, les Panonais reprennent leurs esprits. Le maire, Jeannick Atchapa est sur place et rassure les habitants de la maison, qui vient d’être complètement détruite par les flammes. "Personne n’est parti aujourd’hui. Tout le monde est là. Si vous avez besoin d’un besoin psychologique, il faut me dire, précise l’élu, en levant la main vers le ciel, pour annoncer son départ. Nous serons là pour accompagner ces familles, tant au niveau des urgences que des vêtements, des meubles ou encore de la nourriture. Et évidemment, aussi pour un relogement".
Aux alentours de midi ce jeudi, les pompiers continuent d’arroser la kaz sous tôle et arrose les derniers points chauds. Le feu s’est répandu en quelques instants où habite une gramoune de 88 ans, sa fille et sa petite fille. Pour l’heure, l’origine de l’incendie n’est pas encore connue et devra être déterminée par l’enquête, mais la présence d’une bougie allumée pourrait être un des éléments à prendre compte par les gendarmes. "Quand je suis rentré, il y avait le feu. J’étais affolée. Je pensais que ma fille et ma maman étaient à l’intérieur", souligne Alexandrine, partie faire des papiers pour sa mère au moment de l’incendie.
Les pompiers lors de leur appel, apprennent que des personnes se trouvent à l’intérieur. Heureusement, en arrivant sur place, ils apprennent que plus personne ne se trouve à l’intérieur. La petite-fille a réussi à amener sa grand-mère jusqu’à la cuisine. Arthur et un autre voisin sont ensuite intervenus pour extraire les deux occupantes de la maison des flammes. "Dans ces moments-là, on n’a pas le temps de réfléchir. On intervient tout de suite. La première chose est de savoir s’il n’y a pas de victimes", précise Arthur.
En constatant que la maison était vide, les pompiers ont, dans un premier temps tout fait pour éviter que le feu ne se propage. "La maison était embrasée. Il y avait de risque de propagation aux autres maisons. Avant que les renforts n’arrivent, les pompiers de Bras-Panon qui sont 4 ont pu arrêter la propagation", avance le lieutenant, Jean-René Cazal, chef de centre du centre de secours de Bras-Panon .
Au total, 20 pompiers ont été mobilisés ainsi que 3 véhicules incendie et 2 ambulances. Deux personnes ont été transférées en état d’urgence relative au GHER et deux autres, en état de choc, également. Plus peur de que de mal.