Soupçonnés d’avoir cambriolé un bar PMU de la Plaine-des-Palmistes, deux amis étaient suivis par la gendarmerie. Ils ont déclenché une course-poursuite en refusant l’interpellation.
“On n’a pas compris que c’étaient les gendarmes”, se défendent les deux prévenus. Le 9 octobre dernier, les deux amis sont dans une voiture, utilisée en août pour le cambriolage d’un PMU de la Plaine-des-Palmiste. Les gendarmes du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) les suivent en voiture banalisée après les avoir identifiés comme auteurs du vol.
Lorsque les militaires les somment de s’arrêter, pour procéder à leur interpellation, le conducteur accélère. Un véhicule de gendarmerie se met en travers d’une intersection pour lui barrer la route, mais il force le passage, crève sa roue en montant sur un trottoir et poursuit son chemin. La voiture des suspects percute ensuite une autre voiture de gendarmerie sur sa route, recule et en percute une deuxième.
Pendant son audition, le passager reconnaît le cambriolage mais affirme qu’ils n’ont pas compris que ceux qui les suivaient étaient des gendarmes. “On était suivi par des individus bizarres, cagoulés”, explique-t-il. “Ils n’ont pas tout de suite mis les gyrophares”, affirme le conducteur du véhicule, qui n’a pas le permis.
Interrogé sur le cambriolage à la Plaine-des-Palmistes, le conducteur affirme n’avoir pas participé. “Je suis resté dans la voiture”, assure-t-il. Son ami, habitant de Saint-Benoît prétend lui s’être rendu à la Plaine-des-Palmistes… à vélo. Ils ont dérobé 750 euros, un tonneau et des packs de bières.
Le conducteur est condamné à quatre mois de prison pour refus d’obtempérer et de 18 mois de prison dont neuf avec sursis pour le reste des faits. Le passager écope de 18 mois de prison et d’une révocation de sursis de deux mois.