Le procès opposant la SIDR et les locataires de la résidence Welcom Ozoux à Sainte-Clotilde, après l’effondrement de 3 balcons, devait débuter jeudi. L’audience a été renvoyée au 3 avril à la demande des plaignants.
Soutenus par la Confédération nationale du logement (CNL), les locataires sinistrés de la résidence Welcom Ozoux, rue des Muscadiers à Sainte-Clotilde, devaient être face à leur bailleur, la SIDR, jeudi 20 mars. A la demande des trois locataires plaignants, le procès a été renvoyé au 3 avril, le temps d’étudier les conclusions transmises par la SIDR.
Le 26 octobre 2013, un balcon du 3e étage de la résidence Welcom Ozoux s’effondre, entraînant avec lui les deux autres terrasses inférieures. Un accident qui n’a fort heureusement fait aucun blessé.
Les locataires sinistrés avaient alors pointé du doigt un manque de sécurité. Suite à une expertise, commandée par la SIDR, la responsabilité du bailleur social n’avait pas été mise en cause. La fragilité de la structure avait cependant été relevée.
Le rapport avait conclu : "L’erreur n’est pas imputable à une erreur de dimensionnement des sections d’acier, mais plus à une disposition constructive mal adaptée, liée au système de préfabrication proposé par l’entreprise lors de la construction".
Les locataires vivent toujours dans l’inquiétude. Seuls une planche de bois et des barres de fer protègent les balcons détruits et assurent la sécurité des habitants. En contre-bas, les gravats effondrées sont encore entassés. "C’est toujours dangereux", indique un locataire qui doit se hisser pour étendre son linge.
Dans l’attente de travaux d’urgence, ils ont réclamé la suspension du paiement des loyers invoquant l’impossibilité de jouir normalement de leur logement. Une demande jugée "exagérée" par le bailleur.