Après plusieurs reports, l’audience en référé du procès des balcons effondrés de la SIDR s’est tenue ce jeudi au tribunal d’Instance de Champ-Fleuri. La décision a été mise en délibéré au 15 mai.
Depuis le mois d’octobre, les locataires de la résidence Welcom Ozoux (Les Muscadiers) à Sainte-Clotilde attendent réparation de la part de leur bailleur social, la SIDR. Le 26 octobre 2013, un balcon du 3e étage de la résidence située à Sainte-Clotilde s’effondre. Dans sa chute, il entraîne deux autres terrasses.
Depuis cette date, les locataires réclament la réalisation de travaux en urgence. Ils demandent par ailleurs la suspension des paiements des loyers jusqu’à la fin des réparations. Ils souhaitent également être dédommagés à hauteur de 5 000 euros.
Les locataires sont soutenus par la CNL (Confédération nationale du logement) dans leurs démarches. Pour l’avocat des locataires, il y aurait bien eu une malfaçon dans la construction.
Les rapport d’expertises avaient disculpé le bailleur social, mettant en cause la fragilité des structures, mais non la responsabilité La SIDR reste donc sur la même ligne de défense. Six mois après l’effondrement, les gravas ont été enlevés par le bailleur. Ils étaient jusqu’à présent entassés en bas de l’immeuble.
Mercredi 16 avril, la SIDR s’est entretenue avec les locataires, sans la présence de leur avocat. Ils ont été notifiés du démarrage prochain des travaux. Le chantier de réhabilitation est prévu pour le mois de novembre. Problème : les locataires ne veulent pas patienter plus longtemps. Depuis l’incident, les balcons sont sommairement sécurisés avec des planches de bois.
Après plusieurs reports d’audience, les locataires ont enfin pu faire face au bailleur social. Il devront cependant patienter jusqu’au 15 mai, date à laquelle la décision a été mise en délibéré.