Le procès des deux Dionysiens a commencé hier vers 18 heures, mais les mis en cause devront attendre jusqu’au 18 mai, avant d’avoir lecture du verdict.
Les deux jeunes hommes ont farouchement nié avoir frappé avec un quelconque objet William Boyer, ce soir du 5 mars 2008. Leurs avocats Mickaël Nativel et Robert Ferdinand ont joué la carte de la légitime défense.
Selon eux les accusés se sont retrouvés dans leur propre quartier face à plusieurs dizaines de jeunes voulant en découdre avec eux.
La partie civile, ainsi que la défense ont avancé prudemment dans leur argumentation, car l’autopsie a prouvé que William Boyer n’était pas décédé directement des coups portés ce soir-là, mais d’un accident cardiaque.
Difficile de dire si oui on non la victime est décédée d’une simple défaillance cardiaque ou non. Le procureur a requis 18 mois d’incarcération dont 3 de prison ferme.
Les avocats de la défense réclament simplement la relaxe de leurs clients.
Le rappel des faits :
Le 5 mars 2008, les faits débutent par une simple bagarre entre deux jeunes. L’un appartient à une bande de Patates à Durand, l’autre à un groupe du Butor.
Un des deux adolescents reçoit un coup de poing. Il court alerter ses amis de Patates à Durand. Une dizaine de jeunes du quartier décident alors « de descendre » venger leur camarade humilié. Les bagarreurs s’emparent de tout ce qu’ils trouvent autour d’eux : barre de fer, marteaux etc …
S’en suit alors une bagarre rangée entre les immeubles. Plusieurs dizaines de jeunes se poursuivent devant des témoins médusés par ce déchaînement de violence. Pendant la bagarre, un des jeunes finit par tomber à terre. Il s’agit de William Boyer. Il est en arrêt cardio-respiratoire.
L’habitant de Patates à Durand est secouru par un homme témoin de la scène. Il est amené à l’abri près d’une cabine téléphonique, pour y recevoir rapidement les soins des pompiers arrivés sur les lieux. L’émeute se termine. Les policiers quadrillent le quartier. Le calme revient, mais un jeune homme ne se relève pas… L’affaire commence.