La procédure post-attaque est activée par le préfet de La Réunion. Ce dispositif, qui prévoit "la réalisation d’opérations de pêche ciblées aux alentours immédiats du lieu de l’attaque pour une durée de 72 heures, sera mis en œuvre par le CRA, dès que les conditions de mer le permettront".
Un surfeur décédé suite à une attaque de requin à Saint-Leu
Cet après-midi vers 17h, un jeune homme pratiquant le surf est décédé des suites d’une attaque de requin à Saint-Leu, au niveau du spot de la tortue.
"A 16h26, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de La Réunion (CROSS) a été alerté d’une possible attaque de requin à Saint-Leu par le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS). Celui-ci a été avisé par un témoin qu’un surfeur aurait disparu de la surface de l’eau et que seule sa planche était visible depuis le rivage" détaille la préfecture de La Réunion.
Des moyens importants de secours ont alors immédiatement été engagés : "la section nautique du SDIS, un équipage du service médical d’urgence et de réanimation, la section aérienne de la gendarmerie (SAG), 15 gendarmes et 3 policiers municipaux".
Sortie de l’eau par la brigade nautique du SDIS , la victime présentait de profondes blessures. Malgré l’intervention des secours, elle n’a pu être réanimée.
Olivier Tainturier, sous-préfet de Saint-Paul, s’est rendu sur place avec des agents du centre de ressources et d’appui pour la réduction du risque requin (CRA). "Une équipe de la cellule d’urgence médico-psychologique a été dépêchée pour le soutien des personnes présentes au moment du drame".
La procédure post-attaque telle que prévue dans le dispositif réunionnais de réduction du risque requin est activée par le préfet de La Réunion. Ce dispositif, qui prévoit la réalisation d’opérations de pêche ciblées aux alentours immédiats du lieu de l’attaque pour une durée de 72 heures, sera mis en œuvre par le CRA, dès que les conditions de mer le permettront.
"La Réunion étant exposée au risque requin, un arrêté préfectoral est en vigueur afin d’interdire les activités les plus exposées, dans la bande des 300 mètres du littoral, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les zones surveillées définies par arrêté municipal et lorsque celles-ci sont opérationnelles. Le respect de cette mesure est essentiel pour préserver la sécurité des usagers de la mer et limiter les risques d’accident".
Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion, fait part de son émotion face à ce drame. Il rappelle la nécessité de respecter la réglementation en vigueur et en appelle à la responsabilité de tous.