Mercredi, en début d’après-midi, une agression au couteau s’est produite sur l’avenue Rico Carpaye au Port.
C’est une attaque au couteau aux nombreuses zones d’ombre.
Mercredi, un ancien militaire de 60 ans affirme avoir été agressé par un homme. Ce dernier aurait crié à deux reprises "Allah Akbar" avant de se jeter sur lui.
La victime supposée est un éducateur canin. Ancien sauveteur. Il est aujourd’hui employé par une collectivité.
A ce stade, il ne souhaite pas témoigner à visage découvert mais nous avons pu échanger avec lui. "J’ai peur qu’il vienne chez moi pour finir le travail. J’imagine qu’il doit être frustré car je lui ai enlevé son couteau."
Sans présager de la véracité de ses accusations... Nos confrères de la presse écrite s’interrogent. Le Quotidien rappelle les nombreux soupçons qui entourent le passé héroïque de cet homme entre les années 2000 et aujourd’hui :
- Il aurait ainsi sauvé une femme de la noyade
- Sorti un homme d’une voiture en feu
- Retrouvé un couple égaré au volcan
- Et en 2015, il se serait interposé dans une agression au couteau.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’aucun témoin direct n’a jamais été retrouvé.
La victime présumée a été entendue hier. A l’heure où nous parlons, aucun suspect n’a - à notre connaissance - été interpellé.
Pour autant, le parquet nous confirme trois choses :
- La première c’est que la victime présente deux traces de coups de couteaux. Et que ces stigmates sont significatifs.
- La deuxième, c’est qu’une expertise psychologique a été réalisée
- Et enfin : rien en l’état ne permet de dire que la victime tient des propos incohérents.
Pour tenter d y voir plus clair, des prélèvements ADN ont été effectués sur le couteau. Ils sont envoyés dès aujourd’hui en métropole pour analyse.
En 48 heures, toujours aucune trace du suspect. Il est activement recherché par les agents de police locaux, renforcés par plusieurs compagnies d’intervention dionysiennes.
Mercredi après-midi, un homme se fait attaquer dans la ville du Port.
Le parquet national antiterroriste avisé
Après l’ouverture d’une enquête et le placement de l’arme retrouvée sur place sous scellé, le parquet de Saint-Denis a avisé le Parquet national antiterroriste.
Selon la victime, son agresseur lui aurait assené deux coups de couteau en sortant de sa voiture avant de crier "Allah Akhbar".