Le 11 mars 2017, Arlette Cano a été retrouvée morte dans son lit à Petite-Île. Cette quinquagénaire a été tuée d’une trentaine de coups de couteau par son mari, Raymond Cano. L’accusé doit maintenant faire face aux jurés de la cour d’assises. Son procès est prévu sur deux jours et il commencera cet après-midi. Ce sexagénaire encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le drame s’est déroulé samedi 11 mars 2017 aux alentours de 5 heures du matin, dans la rue des Papayers à Petite-Île.
Raymond Cano, le mari d’Arlette appelle son voisin - un médecin - et sa propre fille et leur demande de se rendre dans sa maison. La jeune femme femme crie et s’effondre lorsqu’elle découvre le corps sans vie de la quinquagénaire.
La fille de Raymond alerte les gendarmes qui se rendent rapidement dans le quartier et bouclent le secteur le temps de commencer l’enquête. L’homme a été placé en garde à vue pour le chef de meurtre sur conjoint. Il clamait alors son inocence en expliquant avoir été victime d’un carambolage avant de perdre connaissance.
Mis face à ses contradictions dans le cadre de l’enquête, le suspect a ensuite reconnu les faits.
Le corps sans vie d’Arlette, âgée de 56 ans, a été retrouvé sur le lit du couple. Le cadavre portait les traces d’une trentaine de coups de couteau.
Raymond, le suspect principal dans l’enquête sur la mort violente de sa propre femme, portait aussi des traces de griffures sur le haut du corps. Il a tenté de camouflé le meurtre de sa femme en expliquant avoir été cambriolé avant de perdre connaissance.
Mais dans le cadre de l’enquête, Raymond Cano a été mis face à ses contradictions et il a reconnu le meurtre de sa femme, Arlette.
Raymond Cano doit maintenant faire face aux jurés de la cour d’assises. Accusé du meurtre de sa compagne, il va devoir expliquer ce qui s’est passé au domicile conjugal, le 11 mars 2017.
Ce sexagénaire encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu demain, mardi 30 octobre.