Deuxième et dernier jour de procès pour Raymond Cano. Ce sexagénaire est jugé devant la cour d’assises de Saint-Denis pour le meurtre de sa femme, Arlette Cano, poignardée d’une trentaine de coups de couteau. Ce drame conjugal s’est produit le 11 mars 2017, dans l’enceinte du domicile conjugal, à Petite-Ile. L’homme écope de 18 ans de réclusion criminelle.
Retrouvée morte dans son lit le 11 mars 2017 à Petite-Île, Arlette Cano a été tuée d’une trentaine de coups de couteau. Habillée, la victime avait une arme blanche plantée dans la gorge lorsque les forces de l’ordre sont arrivées sur place.
Jugé depuis hier devant la cour d’assises de Saint-Denis, Raymond Cano sera bientôt fixé sur son sort. Le verdict est attendu dans la journée.
Ce sexagénaire encourait la réclusion criminelle à perpétuité.
Ce drame conjugal s’est déroulé samedi 11 mars 2017 aux alentours de 5 heures du matin, dans la rue des Papayers à Petite-Île.
C’est Raymond Cano - le mari d’Arlette - qui a appellé son voisin - un médecin - et sa propre fille en leur demandant de se rendre dans sa maison. La jeune femme femme a hurlé et elle s’est effondrée en découvrant le corps sans vie de la quinquagénaire.
La fille de Raymond Cano a immédiatement alerté les gendarmes qui se sont rapidement rendus dans le quartier. Tout le quartier a ensuite été bouclé pour le besoins de l’enquête. L’homme a été placé en garde à vue. Il clamait alors son inocence en expliquant avoir été victime d’un carambolage avant de perdre connaissance.
Mis face à ses contradictions dans le cadre de l’enquête, le suspect a ensuite reconnu les faits.
Dans le cadre de l’enquête, le médecin de famille - et voisin du couple - a indiqué que Raymond Cano souffrait d’un état dépressif qui s’était aggravé. L’accusé refusait tout traitement lorsque ce drame conjugal s’est produit, le 11 mars 2017.