Le nitrite présent dans les charcuteries comme le jambon représente un risque de cancer pour les consommateurs. L’annonce a été faite ce matin par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation. Les nitrites, qui donnent par exemple cette couleur rose au jambon, sont présents dans 75% de la charcuterie industrielle.
Le jambon rose n’est pas aussi bon qu’il n’y paraît. En effet, les autorités ont publié une étude concernant la trop forte consommation de nitrite qui peut favoriser l’apparition de certains cancers. La plupart des consommateurs avaient déjà commencé à perdre confiance et se tournent plus vers les boucheries : "Ca ne donne pas confiance ni envie d’acheter des produits. Ca donne envie de revenir vers des produits naturels et artisanaux," avance un client.
La problématique de conservation intéresse plus particulièrement les charcutiers. Depuis 30 ans, dans la charcuterie que gère Yoland Viracaoudin, ils mettent en avant les conservateurs naturels. "On n’utilise plus la nitrite, on utilise que les produits naturels et comme conservateur, rien n’est mieux que le sel," avance ce dernier.
Un autre charcutier fait la comparaison entre le jambon rose que l’on peut retrouver dans les rayons au supermarché et le jambon traditionnel qui, lui, est gris. "Vous avez la différence entre les deux jambons qui est principalement la couleur. On va dire que le jambon maison peut durer 3 semaines," nous explique-t-il.
La fabrication du jambon artisanal ravi les clients notamment pour la qualité du produit mais aussi sur tous les renseignements qu’ils ont sur le produit en quesion. Bon nombre de clients privilégient la charuterie qui leur semble plus sûre.
A défaut de pouvoir acheter artisa, les médecins recommandent de ne pas dépasser 150 gm de jambon par semaine, soit 3 tranches de jambon.