Le Saint-Paulois, âgé de 77 ans, qui exerce comme thérapeute avec une "méthode révolutionnaire" dans sa localité, comparaît, ce jeudi 10 mars, pour son deuxième et dernier jour de procès pour agressions sexuelles et viol.
L’accusé va donc être entendu en ce jour à la cour criminelle de Saint-Denis. Les avocats feront leur plaidoiries qui seront ensuite suivies par les réquisitions avant que le jugement ne soit rendu. L’avocat de la défense défend ainsi la thèse que : “c’était des femmes majeures qui, de leur plein gré, ont accepté d’avoir des jeux sexuels avec l’accusé”.
L’avocat de la plaignante souligne, pour sa part, que ce procès est très dur pour sa cliente. Cependant, elle indique que cela est, quand même, utile à cette dernière : “elle a certainement plus avancé que les autres (ndlr:victimes présumées qui ne se sont pas constituées partie civile) car elle va au bout de sa démarche. Ça lui sera salutaire”.
Il est à noter que malgré de nombreux témoignages récoltés au cours de l’enquête dénonçant les faits qui sont reprochés au thérapeute, seule une victime, Alexandra, s’est constituée partie civile.
Les faits remonteraient à 2011. Ce serait au cours d’une séance du "massage californien" que le thérapeute que le Saint-Paulois aurait agressé sexuellement la plaignante. Cette dernière est convaincue qu’elle a été droguée et souligne son impuissance d’agir au moment des faits.
Elle a raconté à la cour qu’elle était complètement étourdie et que, même sans bandeau, elle n’arrivait plus à ouvrir les yeux. En enlevant son bandeau, elle indique qu’elle aurait vu l’accusé nu qui prenait son sexe pour caresser son corps.