La direction du GHER condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes un aide-soignant et un infirmier du service des urgences mercredi 16 février en fin de journée et leur témoigne tout leur soutien et solidarité.
Cette agression a fait l’objet d’un appel immédiat aux forces de gendarmerie. L’agent, choqué, a été reçu le lendemain matin par son encadrement, à qui il a pu relater les faits. Un accompagnement médico-psychologique a été proposé à cet agent, et un signalement réalisé auprès du service de santé au travail. Il a donc pu être reçu ce matin par la psychologue du travail.
Compte tenu des faits, un relais a également été effectué auprès de la cellule d’urgence médico-psychologique pour que celle-ci assure un suivi de l’agent et une intervention auprès de l’équipe de service des urgences. L’autre agent concerné, ne souhaitant pas donner suite à l’agression.
Pour rappel, toute violence physique envers un personnel hospitalier avec ITT inférieure ou égale à 8 jours est passible de 45 000€ d’amende et 3 ans d’emprisonnement (art. 222-13 du Code Pénal).
Comme malheureusement beaucoup d’établissements de santé, le service d’accueil des urgences est un lieu dans lequel les violences et agressions sont fréquentes envers les personnels hospitaliers, et fait à ce titre l’objet d’une attention particulière.
Le GHER souhaite rappeler sa tolérance zéro face aux violences commises envers les personnels hospitaliers et rappelle que toute agression verbale ou physique de l’un de ses personnels fera systématiquement l’objet d’un dépôt de plainte au nom de l’établissement.
Un soignant du GHER de St-Benoît menacé par un patient avec un "pistolet" : "J’ai vu ma vie défiler"
"Nous exigeons Mr le Directeur, la tanue d’un CHST extraordianire pour tirer les conclusions qui s’imposent. Nous vous avions déjà alerté, Mr. le Directeur de la nécessaité d’affecter un agent de sécurité aux urgences afin de sécuriser cette unité et rassurer le personnel soignant. Nous vous avions également demandé à plusieurs reprises en CTE et en CHSCT de sécuriser tous les accès au GHER. De nombreuses portes restent ouvertes jour et nuit et n’importe quel individu peut pénétrer dans l’établissement sans aucune difficulté. Il risque donc fortement que d’autres évènements de cette nature se produisent à l’avenir. Qui en sera tenu responable ?
Nous déplorons également la banalisation dont certains membres de la Direction on fait preuve suite à cette agression, en ne proposant à l’agent principalement concerné un RDV que dans plusieurs semaines. Si la CGTR n’avait pas alerté la Direction des Ressources Humaines, aucune suite n’aurait été donnée à cette affaire. Nous tenos donc à remercier la DRH pour son écoute et sa réactivité."
Matthieu Patou-Parvédy