Ce dimanche 29 mai au Port, un jeune homme s’est fait interpeller par la BAC. Les images font le tour des réseaux sociaux et la tension est rapidement monté. Les jeunes dénoncent une interpellation trop musclée. Deux jeunes ont été interpellés et placés en garde à vue et deux véhicules d’intervention ont été endommagés.
Une interpellation qui fait réagir.
Au Port ce dimanche, un jeune a été interpellé par la BAC. Selon les jeunes sur place, l’interpellation était trop musclée. Pour eux, c’est un exemple de violence policière :
"Je pense que le geste n’est pas adapté, c’est clairement une violence policière et c’est pour ça que les jeunes ont caillassé les forces de l’ordre. Moi, j’ai vu que le jeune a été étranglé et plaqué par terre. Je ne pense pas que dans les écoles de police, ils ont le droit de faire ça."
"C’est la faute de la police donc nous les jeunes on s’est révolté. Il suffisait de le menotter et le mettre dans la voiture. On a riposté et ils ont vu qui nous étions vraiment. Les forces de l’ordre ne doivent pas réagir comme ça, on a aussi des droits. "
Le jeune est donc interpellé et placé en garde à vue au commissariat du Port. Le BAC retourne sur place mais la tension est vive. Ils interpellent une deuxième personne pour répondre aux actes de violence.
Face aux accusations, les syndicats affirment avoir utilisé les moyens nécessaires : « Les forces de police utilisent les moyens qui sont à leur disposition et des entraînements. Ce sont des individus qui sont déterminés à ne pas se laisser faire ni se faire interpeller. On fait usage de la force quand c’est nécessaire", selon le syndicat de la police.
Au total, ce sont deux personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue. Deux véhicules d’intervention ont été endommagés.
Matthieu Patou-Parvédy