Le 23 mai dernier, Thierry Vaïtilingom et Sandra Sinimalé étaient accusés de détournement de fonds et recel dans une affaire d’emplois fictifs. Ce matin, ils faisaient appel. L’affaire a été renvoyée au 13 février 2020.
Thierry Vaïtilingom, l’ex-président du Centre de gestion de la Fonction publique, et Sandra Sinimalé, son ancienne directrice de cabinet, étaient accusés de détournement de fonds et recel dans une affaire d’emplois fictifs.
L’avocat demande aux juges de ne pas renvoyé le procès trop tardivement car sa candidate pourrait se présenter aux municipales.
Leur procès s’est tenu le 18 avril dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Procès au cours duquel ils n’ont cessé de clamer leur innocence.
Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre n’a pas été convaincu par leurs arguments : ils ont tous deux été condamnés.
Sandra Sinimalé a été condamnée à une peine de 5 ans d’inéligibilité, assortie des 6 mois de prison avec sursis et des 30 000 euros d’amende requis.
Une peine d’inéligibilité identique pour Thierry Vaïtilingom, qui a également écopé de 10 mois de prison avec sursis, 40 000 euros d’amende, 26 000 euros pour les 2 autres emplois fictifs, et 3000 euros au titre de la procédure pénale.
Les prévenus auront également à débourser 111 000 euros en dommages et intérêts civils. Ils étaient tous deux absents à l’énoncé de la décision.