Ce jeudi 24 mars s’ouvre le procès de Cédric Babasse, beau-père de la petite Elianna. Condamné en première instance à 20 ans de réclusion pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, il va tenter d’atténuer sa peine. L’homme avait fait appel de sa condamnation l’année dernière.
Cédric Babasse à nouveau devant la justice
Cédric Babasse, beau-père de la petite Elianna, se retrouve une nouvelle fois devant la justice ce jeudi 24 mars. Condamné à 20 ans de réclusion criminelle en mai dernier, l’homme avait fait appel de sa condamnation. Cédric Babasse est décrit comme un homme "psychopathique".
Élevé dans une famille nombreuse, il assiste au divorce de ses parents. Très tôt, il est décrit comme un homme à femmes. Ses ex-compagnes affirment pour la plupart qu’il est violent du moment où il consomme des substances addictives. L’un des experts psychologiques le définit même comme "psychopathique". C’est-à-dire qu’il aurait un trouble de la personnalité, caractérisé par un comportement antisocial et un manque de remords.
Depuis le début de l’instruction, il n’a cessé de clamer son innocence. "Les faits sont toujours les mêmes, sa version n’a jamais changé depuis le début, contrairement à celles de madame Guilgori. Elle a changé de version plusieurs fois, elle a menti plusieurs fois et il faut que cela se sache", indique maître Fabien Gorce, avocat de Cédric Babasse.
Pascaline Guilgori, la mère d’Elianna était, quant à elle, accusée de violence volontaire ayant entraîné la mort, a été acquitté. Le verdict à l’issue du premier procès aux Assises fait l’effet d’une bombe, les proches d’Elianna estiment qu’il n’est pas satisfaisant. Un an après, difficile pour Natacha, tante d’Elianna d’évoquer le souvenir de sa nièce.
"On était tous étonnés, choqués et tristes. Il manque quelqu’un. Elianna, elle n’est pas morte toute seule. Ces deux personnes-là étaient présentes", confie la tante d’Elianna.
Pour le bâtonnier Georges André Hoarau, Pascaline Guilgori, mère d’Elinna doit elle aussi être reconnue coupable. "Il est évident qu’elle est responsable, seule ou avec monsieur Babasse, de la mort d’Elianna. Si elle était vraiment innocente, elle pourrait se constituer partie civile, elle a perdu son enfant. Elle aurait subi un préjudice moral direct. Aura-t-elle l’outrecuidance de le faire ? J’ai hâte de voir cela", explique l’avocat de la victime.
Pour rappel, la petite Elianna a été retrouvée morte à Saint-André, suite à un coup reçu dans le dos. L’autopsie avait révélé des blessures graves sur le corps de la fillette : foie perforé, hématomes au niveau de la tête, plaies sur le crâne et ecchymoses sur les bras.