C’est ce mardi que la sénatrice Nassimah Dindar faisait face aux juges dans l’affaire du Sdis. Il lui est reproché d’avoir fait travailler chez elle, du temps où elle était encore présidente du Département, deux personnes payées par le Sdis. La décision est tombée en début d’après-midi, elle a été relaxée.
Nassimah Dindar n’a pas été condamnée dans l’affaire du Sdis. En tout, lors de la précédente audience, ont été requis à son encontre, deux ans d’inéligibilité.
L’ancienne présidente du Département a été fixée sur son sort cet après-midi : elle a été relaxée.
La sénatrice était poursuivie pour prise illégale d’intérêts. Parmi les faits qui lui sont reprochés, l’embauche entre 2015 et 2018 de son jardinier et de sa femme de ménage au sein du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de La Réunion.
A l’époque, Nassimah Dindar était présidente du Département et présidente du conseil d’administration du Sdis.
Cette affaire aurait été dévoilée au grand jour après un signalement de la Chambre régionale des comptes (CRC) en janvier 2018.
On y apprend que durant son mandat de présidente du Département, la sénatrice réunionnaise aurait fait travailler chez elle deux personnes. Un jardinier et une femme de ménage, tous les deux payés par les SDIS.
Une enquête est ouverte en mai 2018 à la demande du procureur Tufféry.