Le maire de Saint-André Joé Bédier a déposé plainte contre X concernant l’affaire de la SPL Estival pour complicité et détournement de fonds public.
Le maire de Saint-André a déposé plainte contre X concernant l’affaire de la SPL Estival.
Tout commence le 17 juillet 2023, un incendie se déclare au siège administratif de la société de transport urbain de la Cirest à Saint-Benoît. Une semaine avant la SPL prend connaissance d’un contrôle de la chambre régionale des comptes. Ce contrôle intervient dans le cadre d’une procédure classique.
Cet incendie met en lumière plusieurs problèmes enclenchant une série de révélations. Le 24 juillet, Ludovic Allamélou, PDG de la SPL est révoqué du conseil d’administration. Patrice Selly, maire de Saint-Benoît qui reprend la direction de l’entreprise.
Une semaine plus tard, la SPL est placée en redressement judiciaire, avec 2,2 millions euros de dette. Les déboires de la société ne s’arrête pas la, depuis des factures suspicieuses sans réel rapport avec l’activité de transport de la société sont dévoilées. Ces factures concernaient la location d’écrans LED, des campagnes de communication invisibles ou encore des prestations de sécurité.
Les interrogations continuent d’affluer, notamment depuis l’annulation du concert de Rema. Les réactions des élus s’enchaînent. Dans un communiqué Joe Bédier, maire de Saint-André, affirme ne pas avoir pris part au projet de transformation de la SPL.
"La catastrophe est aujourd’hui avérée et il faudra en assumer les conséquences au niveau de la SPL et au niveau de la présidence de la Cirest".
Jeannick Atchapa, maire de Bras-Panon, se dit quant à lui atterré et stupéfait. Il confirme la non-implication de la commune de Bras-Panon.
"La SPL n’est pas un satellite de la ville, nous ne sommes pas dans le capital de cette société. Le lien est fait avec la de Bras-Panon, mais je tiens à le rappeler nous ne sommes pas en responsabilité".
La Région, actionnaire à hauteur de 5%, constate un scénario catastrophe. "Force est de constater le gâchis provoqué par le choix de la Cirest d’installer un PDG rémunéré à la tête de la SPL malgré les mises en garde qui avaient été faites", a indiqué Huguette Bello.
Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre et qui inquiète les 148 salariés.