C’est au Palais de justice de Champ Fleuri que devait se tenir ce vendredi le procès de la Cité des dirigeants. Mais en raison de pièces rajoutées le jour même, le procès a été renvoyé au 25 février 2022. 5 prévenus étaient appelés à la barre. Parmi eux, Christophe Di Donato, l’ancien président de la structure, Gérald Maillot ex président de la Cinor, notamment, mais aussi Michel Fontaine président de la Civis. Ils sont suspectés d’escroquerie et de détournement de biens publics.
C’est un procès hors norme qui devait s’ouvrir ce vendredi 8 octobre au Palais de justice de Champ Fleuri. Christophe Di Donato, l’ancien président de la Cité des dirigeants, Arnaud Cottereau, Gérald Maillot, ancien président de la Cinor, Joël Périgaud ancien directeur de cabinet et enfin Michel Fontaine président de la Civis et maire de Saint-Pierre se sont présentés à la barre du tribunal correctionnel.
Mais en raison du rajout ce jour même de nouvelles pièces, la procureure de la République Véronique Denizot a demandé un renvoi du procès. Après une délibération, le procès est bel et bien reporté à une date ultérieure.
Ils sont mis en cause dans l’affaire de la Cité des dirigeants, une affaire d’escroquerie et de détournement de bien publics.
Initialement prévu le 13 avril dernier, le procès avait été reporté à aujourd’hui, et ce, à la demande des parties. Mais en raison d’un nouveau report, les prévenus devront encore attendre avant d’être fixés sur
La Cité des dirigeants voit le jour en 2017. Des millions d’euros ont été versés par des investisseurs privés, mais aussi par la Cinor et la Civis pour le projet. Les deux intercommunalités ont investi ensemble près d’1,4 million d’euros. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Gérald Maillot, ancien président de la Cinor, avait lui aussi été auditionné en tant que suspect. Il est l’un des premiers à avoir adhéré au projet.
La première promotion est un succès, mais au fil des mois, la Cité des dirigeants s’avère être un échec, un coup dur pour les investisseurs. Les dépenses dépassent rapidement les recettes. Le gérant est suspecté d’avoir utilisé une partie de l’argent à des fins personnelles.