ALLILI MOURAD/SIPA
Les faits se sont déroulés ce mardi en fin d’après-midi dans la commune de Saint-André dans le secteur de Bras des Chevrettes. Un jeune homme à moto a perdu le contrôle de son véhicule et a dû être héliporté en urgence après de graves blessures. Selon sa famille et des amis, ce serait la BAC de Saint-André qui l’aurait percuté après une course-poursuite. Idriss Rangassamy, secrétaire départemental Alliance Police Nationale 974, réfute cette version.
La police nationale répond aux rumeurs et aux accusations.
Les faits se sont déroulés ce mardi 4 janvier à Saint-André dans le secteur de Bras des Chevrettes. Un jeune à moto a été pris en charge par les secours et héliporté par le Samu après un accident. Selon les secours, il aurait perdu le contrôle de son véhicule.
Durant l’intervention des secours, des amis et la famille de la personne prise en charge, accuse la BAC de Saint-André de l’avoir percuté.
Selon les forces de l’ordre, le jeune homme roulait avec un véhicule non homologué et qui n’avait pas d’assurance : "C’est simplement une personne qui roulait sur la voie publique avec un véhicule non homologué. Il a du voir le véhicule de mes collègues et aurait pris la fuite. Il a ensuite chuté de lui même, c’est malheureux mais mes collègues n’ont pas provoqué d’accident. Il n’y avait pas de course poursuite également", affirme Idriss Rangassamy, secrétaire départemental Alliance Police Nationale 974
Il rajoute : "Mes collègues étaient derrière une voiture lorsqu’il a perdu le contrôle de son véhicule. On a également un témoin qui est la conductrice qui a constaté l’accident et aussi des preuves audiovisuelles", affirme-t-il.
Selon Idriss Rangassamy, le jeune homme lors de sa première déposition, a affirmé qu’il a bien chuté avec sa moto. Sa famille et ses amis l’auraient poussé à revenir sur sa première déposition.
"D’après les premiers éléments, il a percuté un trottoir après avoir perdu le contrôle de sa moto. Il a chuté et le véhicule a glissé par terre sur plusieurs mètres. On voit de toute façon qu’il y a des traces de freinage sur les lieux de l’accident. On est serein et il n’y a pas besoin de polémiquer sur cette affaire. C’est un malheureux accident", conclu-t-il.
Selon nos confrères de Quotidien, le jeune homme pourrait perdre l’usage de ses jambes suite à cet accident.
D’après nos informations, aucune enquête est en cours actuellement et au niveau de la hiérarchie de la police nationale, rien n’indique qu’il y en aura une.
Matthieu Patou-Parvédy
(Image d’illustration)