Vendredi 23 mars dans l’Aude à Trèbes, un homme a pris en otage plusieurs personnes dans un supermarché. L’assaillant, Redouane Lakdim, âgé de 26 ans, qui se revendiquait de Daesh, demandait la libération de Salah Abdeslam. Il a été abattu par les forces de l’ordre. Le bilan provisoire fait état de 3 morts et plusieurs blessés.
C’est en fin de matinée ce vendredi 23 mars, que le cauchemar commence pour plusieurs clients d’un supermarché de Trèbes.
Un policier qui faisait son jogging à Carcassonne est touché à l’épaule par le tir d’un individu à bord d’un véhicule. Quelques minutes plus tard, l’assaillant prend en otage les clients et le personnel d’un supermarché Super U.
L’homme d’origine marocaine qui aurait, selon un témoin, crié "Allah Akbar" se revendique de Daesh. Lourdement armé, notamment de grenades, l’homme demande la libération de Salah Abdeslam.
En début d’après-midi le parquet de Paris se saisit des faits et le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb indique se rendre "immédiatement sur les lieux."
Une heure après, un bilan provisoire fait état d’au moins deux morts et plusieurs blessés. Selon le Premier ministre, Edouard Philippe, les informations récoltées laissent à penser qu’il s’agit d’un acte terroriste.
Finalement, en fin d’après-midi l’assaut est donnée par les forces de l’ordre et l’assaillant est abattu.
Le dernier bilan fait état d’au moins 3 morts et plusieurs blessés.
Une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" a été ouverte par le parquet de Paris.
Cette enquête concerne aussi des tentatives de "séquestrations sous conditions en relation avec une entreprise terroriste" et aussi "association de malfaiteurs terroristes criminelle".
Le ministère de l’Intérieur a identifié l’assaillant : Redouane Lakdim, âgé de 26 ans, d’origine marocaine.
Une cliente de l’établissement, témoin de la prise d’otage, confie sur France info que l’homme a ouvert le feu à plusieurs reprises.
Le témoin indique avoir demandé à une dizaine de personne de se mettre à l’abri. La cliente raconte qu’ils seraient sortis par la porte arrière de secours.
3 reunionnaises qui vivent à moins de 10 kilomètres du supermarché de Trèbes où s’est déroulé la prise d’otage, racontent avoir été très inquiètes. Cloitrées à leur domicile elles ont suivi l’opération des forces de l’ordre depuis leur poste de télévision.