Une enquête préliminaire est en cours suite à plusieurs plaintes déposées par des clientes de deux centres estthétiques. L’une d’entre elles témoigne au micro d’Antenne Réunion.
Les gendarmes, l’Ordre des médecins et l’Agence régionale de Santé (ARS OI) participent à une enquête ouverte suite à plusieurs plaintes contre deux centres d’un institut de beauté. Une information révélée mardi 13 février sur Antenne Réunion.
Hier, une double perquisition a donc été réalisée simultanément, dans deux centres de beauté (à Saint-Paul et Saint-Pierre) appartenant au même Institut.
La gérante a été placée en garde jusqu’à ce mercredi après-midi.
La Possessionnaise a décidé il y a trois mois d’utiliser ce traitement pour diminuer les tâches de son visage pour diminuer les traces de son acné. Elle ressortira de l’établissement avec le visage brûlé.
La jeune femme de 26 ans explique avoir fait confiance au centre esthétique. Aujourd’hui, totalement bouleversée, elle refuse qu’un autre professionnel touche à son visage.
La cliente a porté plainte contre le centre esthétique il y a 3 semaines. Voici son témoignage.
"Lors de ma troisième séance de micro-needling. Cela m’a picoté, cela m’a fait mal. On a tout de même poursuivi la séance. Quand je suis rentrée chez moi, j’ai constaté les brûlures qui ont duré 10 à 15 jours."
"Vous pouvez pas sortir de chez vous parce que vous devez vous protéger du soleil. C’est comme si quelqu’un vous avait frappé, passé à tabac."
"On vous demande ce qu’il s’est passé en pensant que vous vous êtes faite frapper. Psychologiquement, vous savez pas si ça va passer ou pas."
"La plus grosse partie de la cicatrisation a mis plus de deux semaines. Il reste des traces de ce qu’on appelle le derma-roller. Des traits que je n’avais pas sur le visage qui vont s’estomper, j’espère, avec le temps."
"Les aiguilles sont censées être à usage unique. Lors d’une de mes séances, ces aiguilles n’étaient pas stériles. Elles avaient déjà été utilisées sur d’autres clientes."
"J’ai eu la chance de le remarquer. Elles baignaient dans la biceptine. C’est clairement pas suffisant pour éviter des risques infectieux liés au sang."