Un réseau de proxénétisme a été démantelé au coeur de Saint-Denis. Condamné pour des agressions sexuelles, un commerçant de la rue Maréchal Leclerc est soupçonné d’être le proxénète. Il est toujours en garde à vue dans le cadre de cette affaire, tout comme son fils et trois prostituées.
Lundi 12 février, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic à Saint-Denis. Elle sont soupçonnées de proxénétisme en bande organisée. Le réseau prospérait au coeur de Saint-Denis, dans des appartements...
Selon nos confrères du Journal de l’Ile : le proxénète présumé est un commerçant de la rue de Maréchal Leclerc, connu par les forces de l’ordre pour avoir été condamné pour des faits d’agressions sexuelles mais également d’arnaques à l’assurance.
A l’heure actuelle, ce commerçant dionysien - M.Rangila - est toujours interrogé par les policiers de la Sûreté départementale, dans le cadre de sa garde à vue, dans les locaux du commissariat Malartic. Le fils de ce commerçant est pareillement en garde à vue ainsi que trois présumées prostituées.
Selon nos confrères du Journal de l’Ile, plusieurs milliers d’euros (en espèces) auraient été saisis lors de différentes perquisitions.
Dans cette affaire : il s’agit de proxénétisme hôtelier avec des tarifs plus élevés car les clients bénéficient ainsi de plus de discrétion...
Une habitante située à côté de l’établissement visé explique : "C’était connu dans le quartier. Cela dure depuis 4 ans. C’était l’enfer dans le quartier. Tout le monde a dénoncé mais ça ne bougeait pas. On avait écrit au procureur. Personne ne bougeait. Il y avait une enquête de Malartic."
Interrogée hier face à la caméra d’Antenne Réunion, elle ajoutait : "On est juste à côté. Leurs clients entrent à 2 ou 3 heures du matin. On nous réveille au milieu de la nuit pour nous demander combien la passe ! Il y a au moins une vingtaine ou une trentaine de prostituées qui travaillent la nuit, chacune a la clé. Toute la nuit, ça défile. On est empesté !"