Hier, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic à Saint-Denis. Elle sont soupçonnées de proxénétisme en bande organisée. Le réseau prospérait au coeur de Saint-Denis, dans des appartements...
Un réseau de proxénétisme démantelé dans le chef-lieu
Lundi 12 février, ce sont cinq personnes qui ont été interpellées puis placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Ces personnes sont soupçonnées par les enquêteurs de de la Sûreté départementale d’être impliquées dans un réseau de proxénétisme.
Selon nos confrères du Journal de l’Ile, plusieurs milliers d’euros (en espèces) auraient été saisis lors de différentes perquisitions.
Dans cette affaire : il s’agit de proxénétisme hôtelier avec des tarifs plus élevés car les clients bénéficient ainsi de plus de discrétion... Toujours selon nos confrères du JIR (Journal de l’Ile), les rendez-vous auraient été pris par téléphone, Internet...
Ce réseau de proxénétisme était mis en place au coeur de Saint-Denis, dans des appartements "réservés à cet usage"...
Les policiers de la Sûreté Départementale ont mené une longue enquête pour proxénétisme en bande organisée et plusieurs heures de surveillance ont été nécessaires avant de procéder aux interpellations des suspects.
Une habitante située à côté de l’établissement visé explique : "C’était connu dans le quartier. Cela dure depuis 4 ans. C’était l’enfer dans le quartier. Tout le monde a dénoncé mais ça ne bougeait pas. On avait écrit au procureur. Personne ne bougeait. Il y avait une enquête de Malartic."
Elle ajoute : "On est juste à côté. Leurs clients entrent à 2 ou 3 heures du matin. On nous réveille au milieu de la nuit pour nous demander combien la passe ! Il y a au moins une vingtaine ou une trentaine de prostituées qui travaillent la nuit, chacune a la clé. Toute la nuit, ça défile. On est empesté !"
Le locataire d’un appartement situé au-dessus des chambres d’hôtel raconte : "J’attendais ce moment depuis 2013. On a fait une déclaration à la police. Tous les soirs, depuis 10 heures jusqu’à 5 heures du matin. C’était un balai incessant de véhicules, de sifflets, de cognement sur les portes. Il arrivait même qu’à minuit ou une heure du matin, on était réveillé par le grincement du lit."