Le parquet de Saint-Pierre a statué ce jeudi dans l’affaire Govindamal. L’ex-homme d’affaires, qui comparaissait le 25 janvier 2018 pour le vol du coffre de la JSSP en mars 2014, a été relaxé.
Gérard Govindamal est fixé sur son sort. Le tribunal de Saint-Pierre "renvoie le prévenu des fins de la poursuite".
En clair, l’ex homme d’affaires a été relaxé.
Le Saint-Pierrois était accusé du vol aggravé d’un coffre à la Jeunesse Sportive Saint-Pierroise (JSSP) dans la nuit du 30 mars 2014.
Le parquet de Saint-Pierre n’avait pas requis de peine contre l’accusé lors de sa présentation au tribunal en janvier. Il a estimé qu’il n’y avait pas assez d’élément pour accorder du crédit à la déclaration d’Olivier Bègue. Ce dernier a en revanche été condamné à une peine d’un an de prison.
Olivier Bègue, le cambrioleur de la JSSP accuse Gérard Govindamal d’être le commanditaire de ce vol. Le Saint-Pierrois de 36 ans, déjà condamné à de nombreuses reprises pour vol, témoigne : "C’est un manipulateur et c’est à cause de lui si je me retrouve là."
L’homme déclare : "C’est lui qui savait où se trouvait le coffre et qu’il était plein", rapporte Le Quotidien de La Réunion.
La version de Gérald Govindamal est totalement opposée à ces déclarations. Il incrimine Olivier Bègue et dénonce une envie de vengeance : "Je l’ai dénoncé, il m’en veut."
Rappel des faits
Gérard Govindamal est un ancien patron de bars-restaurants. Il est très connu sur la commune de Saint-Pierre. La JSSP, un club de football dont il était vice-président se fait dérober 20 000 euros dans la nuit du 30 mars 2014.
Ce butin correspond à la recette du match qui se déroulait le soir-même. L’argent ne fut jamais retrouvé.
L’homme d’affaires avait quelques relations litigieuses avec le club et venait de se faire évincer de la JSSP.
L’ex-homme d’affaires est connu de la justice. Deux procès ont marqué les esprits. L’un où il accusé d’être le commanditaire d’une série de cambriolages et l’autre pour des infractions financières.
Gérard Govindamal est notamment impliqué dans des malversations qui se sont déroulées entre 2011 et 2017. À cela s’ajoute l’affaire des coffres-forts. Une série de cambriolages dans le Sud de l’île estimé à 500 000 euros.