Des élus d’opposition de trois communes du Sud déplorent ce qu’ils jugent être un défaut de préparation des mairies au passage de Berguitta.
Des conseillers municipaux de Petite-Île, Saint-Pierre et du Tampon ainsi qu’un représentant d’un collectif de Cilaos montent au créneau ce mercredi.
Ils souhaitent dénoncer une "absence d’anticipation des communes du Sud sur la gestion des catastrophes naturelles".
Les élus présents sont Brigitte Hoarau, conseillère municipale de Petite-Île, Jean-Gaël Anda, conseiller municipal de Saint-Pierre et Monique Bénard, conseillère municipale du Tampon.
Brigitte Hoarau s’exprime en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Nous attirons l’attention sur le manque d’anticipation alors qu’elles avaient des dotations et qu’elles n’ont monté aucun dossier. Les maires doivent prendre leurs responsabilités avec des mesures qui sont adaptées à leur territoire. C’est important de prendre l’avis de la population pour avoir des solutions pérennes."
"Je crois qu’il faudra adapter un système par micro-région. Le gouvernement a été efficace et rapide pour que l’économie de La Réunion reprenne au plus vite."
"J’aurais fait mieux parce que les élus réagissent après, lorsqu’il y a des problèmes. il faut rassembler les forces. Je ne suis pas en campagne, je dénonce des élus qui se mettent en avant."
Berguitta
Les premières évaluations réalisées suite au passage de Berguitta montrent un impact très important.
2 millions d’euros de dégâts à Saint-Philippe, 3 millions d’euros à l’Etang-Salé, près de 8 millions à Petite-Île. L’on dénombre aussi plus de 16 millions d’euros de pertes agricoles et 41 millions d’euros de manque à gagner à Cilaos.
L’état de catastrophe naturelle a été reconnue. L’Etat évalue les dégâts aussi pour le fonds de secours pour l’Outre-Mer. 2 millions d’euros d’aides ont été débloquées par la Région pour les entreprises de Cilaos.