6 personnes soupçonnées d’avoir pris part à un trafic de drogue dure seront face au tribunal ce lundi.
Le procès de 6 personnes dans une affaire de stupéfiants se déroule ce lundi au tribunal de Saint-Denis. Ces suspects seraient impliqués dans un trafic de plus de 42 kilos d’héroïne. La marchandise a été interceptée en novembre 2016 au Port de Sainte-Rose.
La Réunion n’aurait été qu’une plateforme de transfert entre Madagascar et l’île Maurice d’après les premiers éléments de l’enquête.
Le procès devait se tenir dans le courant du mois de décembre dernier mais a été reporté à cette année. Il devait se tenir en janvier mais a été repoussé au 5 février à cause du passage de Berguitta.
8 ans de prison pour le principal suspect, Mike Brasse. 4 et 3 ans de prison pour 2 de ses complices.
L’avocat de l’accusé principal déplore : "On a tellement essayé de minimiser le rôle de tous les autres qu’en fin de compte, il ne reste que lui en tant qu’organisateur, exécutant, influenceur des autres comparses avec lui. À croire que c’était presque des victimes de son comportement. Je crois que la réalité est loin de refléter ça."
La mère de famille réunionnaise écope de 4 ans de prison. Son fils est lui condamné à deux ans de prison dont un avec sursis.
Son second fils a lui été relaxé. Il s’exprime au micro d’Antenne Réunion : "Je suis soulagé pour moi. Ma mère, elle a pris sa peine, elle va la purger. Je veux remercier les personnes qui nous ont soutenu. Elle a fait une bêtise, c’est pas pour autant que je lui en veux, il faut qu’elle soit forte là où elle est."
Les forces de l’ordre ont intercepté les présumés trafiquants alors qu’ils étaient en train de charger un hors-bord immatriculé à Maurice.
Plus de 40 kilos d’héroïne ont été retrouvés par les douaniers et les gendarmes dans le bateau mais aussi dans une voiture garée à proximité.
Les personnes interpellées sont d’origines Mauriciennes mais aussi Réunionnaises.
Parmi les 7 suspects se trouvent une mère de 43 ans et ses deux fils. La famille réunionnaise serait originaire de l’Étang-Salé et serait venue de l’Ouest pour livrer les sacs pleins d’héroïne.
Le propriétaire mauricien du bateau affirme qu’il n’était pas au courant de la transaction et qu’il s’était préparé pour une partie de pêche.
Sur les 7 personnes interpellées, 5 sont restées en détention jusqu’au procès.