Le 3 novembre 2013, Loïc Louise, un Réunionnais âgé de 21 ans, est mort après avoir reçu une décharge de Taser tirée par un gendarme. Quatre ans après son décès, l’enquête est relancée avec une nouvelle expertise médicale.
Comme l’indiquent nos confrères du Journal de l’Île, l’enquête sur la mort de Loïc Louise est relancée. L’avocat de la famille du Bénédictin, qui s’était rendu au TGI d’Orléans pour faire le point sur l’avancée du dossier, apprend que le nouveau juge chargé de l’affaire avait relancé les experts mandatés pour une "contre-expertise demandée en juin 2016."
Le Jir de préciser que l’avocat "découvre qu’une nouvelle expertise médicale, également réclamée par la famille, doit être ordonnée dans le courant du mois d’octobre."
Loïc Louise est décédé dans la nuit du 2 au 3 novembre 2013 après une violente bagarre survenue à La Ferté-Saint-Aubin. Le Réunionnais de 21 ans, originaire de Saint-Benoît, avait reçu une décharge de Taser tirée par un gendarme. Le parquet d’Orléans avait ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire.
Le Réunionnais Loïc Louise est décédé samedi 3 novembre 2013 après une rixe qui a provoqué l’intervention des gendarmes qui ont utilisé un Taser contre le Réunionnais.
Pour la famille de Loïc Louise à La Réunion, c’est le choc et l’inconpréhension lorsqu’il apprennent la mort du jeune homme.
Le jeune homme de 21 ans s’effondre. Transporté à l’hôpital, il décède dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre. D’après les premiers résultats de l’autopsie, Loïc Louise est mort étouffé. "Des régurgitations d’aliments ont été retrouvées dans sa trachée et ses poumons", explique le procureur d’Orléans de l’époque qui précise : "Le tout avec un phénomène d’alcoolisation massif et également sous l’emprise de produits stupéfiants."
Loïc Louise a été inhumé le 17 novembre 2013 à Saint-Benoît, sa ville d’origine, au lendemain d’une marche blanche en sa mémoire à Orléans. Une marche blanche avait également été organisée par ses proches à Saint-Benoît.