Face aux inquiétudes quant au risque sanitaire pour l’homme que pourrait
présenter la leucose bovine, le préfet affirme que cette maladie animale ne présente aucun danger. Dans le cadre d’un plan global visant à lutter contre l’ensemble des maladies des bovins, un nouvel arrêté prévoit la réalisation d’un dépistage sanguin annuel sur tous les bovins de plus de 12 mois afin de réaliser une cartographie des élevages atteints.
Alors que la leucose bovine est particulièrement surveillée en Métropole, avec des mesures de lutte spécifique à travers deux arrêtés ministériels afin de permettre la poursuivre de l’exportation d’animaux vivants, il n’en est rien à La Réunion.
Une exception motivée par le fait que l’île n’exporterait pas de bovins. La demande du Conseil d’État en mars dernier de "l’annulation sur la forme des deux arrêtés ministériels, il n’a en aucun cas remis en cause l’objectif de ces textes et la nécessaire adaptation des mesures de lutte contre la leucose à la particularité de la situation épidémiologique de La Réunion", explique la préfecture.
Le préfet d’"affirmer sans ambiguïté que la leucose est une maladie animale spécifique des bovins et qu’elle ne présente donc strictement aucun danger pour l’homme : aucune transmission de la maladie bovine à l’homme n’est possible ni par le contact avec des animaux vivants ni par la consommation de lait et de viandes."
Un arrêté ministériel entré en vigueur le 1er novembre 2017 "exclut les élevages bovins de La Réunion de l’application des mesures de police sanitaire."
Depuis 2016, un plan global de maîtrise sanitaire est mis en place, portant sur la lutte contre les maladies, la lutte contre les insectes vecteurs et la réduction des mortalités.
Nouveauté dans ce plan, le nouvel arrêté prévoit la réalisation d’un dépistage sanguin annuel sur tous les bovins de plus de 12 mois. Ce dépistage va permettre de disposer fin 2018 d’une cartographie des élevages atteints, sur la base de laquelle des mesures d’assainissement adaptées seront définies."