Depuis le mercredi 19 juillet, Isabelle Baillif est en grève de la faim. Installée devant locaux du GIHP (Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques) dans le Bas de La Rivière à Saint-Denis, elle souhaite dénoncer le "harcèlement du directeur".
Installée depuis le 19 juillet dernier devant les locaux du GIHP (Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques), Isabelle Baillif affirme qu’elle est déterminée à se faire entendre.
Affaiblie physiquement, Isabelle Baillif reste jour et nuit devant les locaux de GIHP. Cette mère de famille dort dans une voiture prêtée par un ancien collègue. Elle assure vouloir "aller jusqu’au bout".
Salariée du GIHP mais également déléguée syndicale, cette femme accuse de "harcèlement moral" le directeur du GIHP.
Isabelle Baillif est en grève de la faim depuis 18 jours et elle souhaite reprendre son poste dans de "bonnes conditions".
Suivie par la médecine du travail, Isabelle Baillif a été contrainte de prendre trois mois de congés maladie pour "souffrance au travail". Elle estime n’avoir plus rien à perdre et refusera de manger tant que ses revendications ne sont pas entendues. Isabelle Baillif accuse son directeur de l’avoir harcelé moralement (insultes verbale, humiliations...).
Par voie de communiqué (envoyé peu de temps après le début de la grève de la faim d’Isabelle Baillif), le GIHP s’est "étonné de cette action individuelle alors que le dialogue existe (…)".
Le GIHP estime qu’il s’agit d’un "cas isolé" et assure qu’une "enquête interne contradictoire" a été mise en place.
Ce lundi 31 juillet, Isabelle Baillif a été reçue dans l’enceinte de la préfecture de Saint-Denis.
Le 3 juillet dernier, Isabelle Baillif a d’ores et déjà déposé une requête devant le conseil des Prud’hommes.