Marlène Oulédi et son amant François Chari ont été reconnus coupables d’avoir planifié, empoisonné et déguisé la mort d’Éric Samy en novembre 2013 à Sainte-Marie. Ce matin, l’avocat général a requis une peine de 30 ans de prison à l’encontre de la veuve et 20 ans de réclusion criminelle contre François Chari. Les jurés ont suivi les réquisitions en ce qui concerne Marlène Oulédi mais ils ont été plus sévères à l’encontre du tisaneur. François Chari écope d’une peine de 25 ans de réclusion criminelle.
Éric Samy est décédé durant la nuit du 19 au 20 novembre 2013 à la Grande Montée. Mais ce n’est que six mois plus tard que son corps a été exhumé et, à l’issue des analyses toxicologiques, il s’avère que ce chef d’entreprise a été empoisonné.
Rapidement après l’annonce de la mort d’Éric Samy, le doute s’est installé dans sa famille. Une remise en question confirmée lorsque les enfants de l’entrepreneur décédé ont reçu des appels téléphoniques anonymes.
Au bout du fil, une personne leur révèle que "leur père n’est pas mort comme ça", et que "ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ça". Une référence à la femme d’Éric Samy.
L’une des filles de la victime déclare : "On a pu avoir confiance en nous pour aller porter plainte, on savait que ce n’était pas une mort naturelle grâce aux appels que ma petite soeur a reçu. C’est le deuxième appel qui a déclenché toute l’enquête."
Le mobile avancé dans cette affaire criminelle est l’argent et plus précisément, la moitié de l’héritage de l’entrepreneur Sainte-Marien. Pour rappel, l’héritage d’Eric Samy s’élevait à plus d’un million d’euros.