Antenne Réunion
L’homme de 44 ans interpellé suite à l’intervention du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) s’est expliqué sur son geste. Il avait tiré en l’air à plusieurs reprises et avait provoqué la panique à Petite-Île.
Il a été laissé libre mais a interdiction de paraître à son domicile et d’entrer en relation avec un voisin (destinataire de SMS inquiétants après les coups de feu). L’homme a aussi obligation de soins (problèmes d’alcool), interdiction d’exercice professionnel (fonctionnaire de police) et interdiction de détenir ou porter une arme.
Le fonctionnaire est rentré chez lui vendredi matin après un service de nuit qui s’est déroulé sans incident. Il s’est alcoolisé avant d’aller se coucher.
Un oiseau se trouvait alors à proximité. Le policier a peur que l’oiseau l’empêche de dormir et décide de tirer plusieurs coups en sa direction.
Les voisins entendent les coups de feu et appellent les autorités. Les gendarmes arrivent en nombre : le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) tente d’entrer en contact sans succès.
Le policier a expliqué n’avoir qu’un vague souvenir de la venue des gendarmes sur lesquels il avait pointé son arme (il leur a présenté ses excuses durant la garde à vue), et ne pas avoir entendu les autres gendarmes qui, de l’extérieur et durant plusieurs heures, avaient essayé d’entrer en relation avec lui, y compris avec un porte voix, son absence de réponse qui a nécessité l’intervention du GIGN.