Suite à la fusillade impliquant un jeune homme "suspecté de radicalisation" hier, le parquet de Paris s’est saisi de l’affaire. Une dizaine d’enquêteurs du parquet Anti-terroriste sont arrivés ce matin de Paris. Ces derniers resteront sur l’île quelques jours, pour rassembler le plus de preuves possible.
Venus en aide aux forces policières locales, des enquêteurs de la section anti-terroriste de Paris, sont arrivés tôt ce vendredi matin pour comprendre et savoir si Jérôme Lebeau préparait un projet d’attentat.
Hier, aux alentours de 6 heures, Jérôme Lebeau attaquait par arme à feu deux hommes du GIPN. Blessé à l’abdomen, le forcené présumé est toujours placé en cellule carcérale au CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Bellepierre, où il sera prochainement entendu.
La section anti-terroriste du parquet de Paris a été saisie suite à cette fusillade.
Des opérations policières ont lieu depuis jeudi matin. Plusieurs téléphones portables, un fusil de chasse, des produits chimiques ont été saisis ainsi qu’un ordinateur portable et des disques durs. De quoi laisser penser que le jeune homme préparait un acte terroriste.
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Les policiers ont également mis la main sur un gilet rempli de chargeurs et de munitions, des habits et équipements de protection mais aussi de balles de tennis de table, utilisées par les jihadistes pour la fabrication d’explosifs.
Cité Fragrance ce matin, des hommes de la Brigade de sûreté Départementale se sont rendus sur les lieux pour apprendre un peu plus sur le profil du suspect. Ils devront analyser tout ce matériel et procéder aux premières auditions.
Lors de sa garde à vue, la mère du suspect a déclaré "être dépassée par les événements" concernant son fils.
À l’heure actuelle, le suspect et trois de ses proches sont placés en garde à vue. La mère, la soeur et le beau-frère de Jérôme Lebeau. sont actuellement auditionnés dans les locaux du commissariat Malartic à Saint-Denis. Une garde à vue qui peut durer jusqu’à 96 heures.
De son côté, Jérôme Lebeau est toujours pris en charge, et sera entendu par les enquêteurs, dès que son état de santé le permettra.