Un homme suspecté de radicalisation a été arrêté ce jeudi 27 avril à Saint-Benoît, après avoir blessé 2 hommes du GIPN. Près d’une centaine de signalements pour radicalisation sont enregistrés à La Réunion.
L’interpellation ce jeudi 27 avril à Saint-Benoît d’un homme suspecté de radicalisation, et qui a tiré avec un fusil à pompe sur 2 policiers du GIPN rappelle que La Réunion n’est pas épargnée par la menace terroriste.
Près d’une centaine de signalisations de Réunionnais et suivis depuis 2015 par les services de renseignement dans notre Département.
Depuis le déclenchement de l’état d’urgence, de nombreuses perquisitions administratives ont eu lieu, certains individus ont été mis hors de cause, mais pas tous..
En juin 2015, c’est une filière djihadiste qui est démantelée sur Saint-Denis. Un homme, Nail V. surnommé "l’Égyptien", supposé être le recruteur est mis en examen avant d’être incarcéré en Métropole.
Toujours en 2015, c’est un Saint-Andréen, ayant rejoint les rangs de Daesh qui trouve la mort en Irak.
En novembre de la même année, un mineur est interpellé à La Bretagne. Il avait menacé de faire le jihad quelques temps auparavant. Mais il ne représentait pas de danger immédiat.
Autre Réunionnais impliqué dans des faits graves, Fabien Clain. À travers un enregistrement, c’est lui qui revendique les attentats du 13 novembre.
C’est dans le quartier du Moufia à Saint-Denis que l’homme réside dans les années 1990 avant de s’installer à Toulouse. C’est là qu’il se convertit à l’Islam avant de se radicaliser. Dès 2001, il est surveillé par les agents du renseignement.
Au fil du temps, il se lie d’amitié avec Mohamed Merah. Son nom est aussi apparu dans l’enquête concernant le meurtre de deux policiers dans les Yvelines.
Il se trouverait aujourd’hui encore en Syrie, au sein de l’organisation de l’É
Le phénomène de radicalisation ne s’arrête pas aux murs des centres pénitentiaires. Et les prisons réunionnaises ne font pas exception à la règle.
Le 13 octobre 2016, le syndicat UFAP UNSA Justice tirait la sonnette d’alarme en raison de l’inquiétude des surveillants vis-à-vis de l’attitude de 4 détenus. L’un d’entre eux tenait un discours de propagande jihadiste et un autre menaçait le personnel. Ces deux individus étant fichés "S", ils ont été placés en isolement.