Une enfant de 5 ans est décédée après avoir reçu une balle dans la tête. Elle et son frère auraient joué avec un fusil lorsque le coup serait parti par erreur. Rappel de la législation au sujet des armes à feu conservées au domicile.
Une fillette de 5 ans a été tuée d’une balle dans la tête vendredi soir dans le quartier de Beauvallon à Saint-Benoît. Elle jouait avec son frère, ils venaient de trouver une arme à feu : un fusil 22 long rifle.
La fillette est décédée des suites de ses blessures. Son grand frère âgé de 10 ans, sous le choc, est lui hospitalisé. Il n’a pas été formellement déterminé si l’enfant serait l’auteur du coup de feu. Il s’agirait d’un tir accidentel.
Les voisins sont dans le choc. Certains d’autres eux ont été les premiers à venir en aide à la fillette. Ils ont tenté de contenir ses blessures avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, mais cela n’a pas suffi.
Les habitants du quartier de Beauvallon à Saint-Benoît sont choqués d’apprendre qu’une arme à feu s’est retrouvée entre les mains d’enfants.
"Je suis maman d’une petite fille. Les armes, à la maison, faut ramasser. Faut pas laisser à la traîne ! C’est la première chose, non !" déclare une mère de famille.
"C’est dommage que le fusil était à la traîne. C’est triste !" lance un voisin.
Seuls les collectionneurs, les personnes qui ont un permis de chasse ou une licence de tir sportif ont le droit d’avoir des armes à feu à leur domicile.
Une réglementation précise existe pour le rangement de ces armes.
"Il faut les mettre en sûreté. Il y a des dispositifs prévus : le placement dans un coffre-fort, les armes doivent être enchaînées, les munitions doivent être séparées et les chargeurs aussi", explique le Major Pierre Maunier, chef de la cellule sûreté de la Police nationale.
Il ajoute : "Il ne faut laisser traîner les armes. Une arme, ce n’est pas un jeu, qu’elle soit vide ou pas, on ne joue pas avec."
Entre septembre et décembre 2016, l’opération "déposez vos armes" avait permis de récupérer 668 armes à feu, 14 armes blanches, 23 101 munitions et 3 kilos de poudres noires ainsi qu’une roquette, un obus et des grenades.
Les détenteurs d’armes peuvent toujours les ramener chez un armurier, dans un commissariat de Police ou dans une gendarmerie.