Les trois suspects interpellés suite au cambriolage qui a causé la mort de "Dédé" Camalon ont été déférés hier soir devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Mis en examen pour "séquestration suivie de mort", ils encourent une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Durant la nuit du vendredi 14 au samedi 15 avril, Maxime André Camalon - surnommé \"Dédé\" - est mort dans lors d’un cambriolage. Trois hommes ont été interpellés suite à ce cambriolage mortel à Sainte-Anne.
Les trois présumés cambrioleurs ont été déférés devant le parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis mercredi soir. Après avoir été confrontés au juge d’instruction, les trois hommes ont été mis en examen pour "séquestration suivie de mort". Un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité.
Hier, le Procureur de La République a confirmé que l’un des suspects reconnaît les faits, tout en les minimisant. Georges Loto est le seul à être passé aux aveux en garde à vue. Ce Saint-Annois âgé de 44 ans a été arrêté mardi matin à son domicile. Il reconnaît son implication dans le cambriolage mais il affirme n’avoir donné aucun coups à "Dédé" et son épouse Yvette. Mais tout comme ses dalons, il savait que le couple avait des économies. Au total, 19 000 euros ont été retrouvés en sa possession.
Les deux autres nient avoir participé à ce cambriolage. Interpellé mardi matin, Jean-René Moulouma vivait à proximité de la maison du couple Camalon. Agé de 43 ans, il affirme ne pas avoir commis ce cambriolage mais les enquêteurs le soupçonnent d’avoir eu l’idée de voler les économies de "Dédé" et Yvette Camalon. Dénoncé par un des suspects ainsi que des témoins, il a également été mis en examen pour séquestration mortelle.
Le troisième homme a été interpellé hier matin dans le quartier du Moufia, à Sainte-Clotilde. Agé de 35 ans, il nie les faits.
Selon le procureur de la République de Saint-Denis, les trois suspects étaient "très déterminés" et ils sont tous les trois connus de la justice.
Les trois suspects risquent la réclusion criminelle à perpétuité pour séquestration ayant entraîné la mort.
Durant la nuit du vendredi 14 au samedi 15 avril, les cambrioleurs ont fait irruption dans le domicile des gramounes au milieu de la nuit et les auraient réveillés avant de les traîner et les attacher.
Les agresseurs étaient à la recherche d’argent. Ils ont battu leurs victimes pour savoir où se trouvait leur épargne.
Sous les coups, la gramoune a cédé et a indiqué aux cambrioleurs où trouver le butin qu’ils cherchaient. Maxime André Camalon a perdu la vie lors de cette terrible agression.