Avocat de la présidente du Conseil départemental Nassimah Dindar, maître Alain Rapady s’exprime sur la relaxe de sa cliente dans l’affaire du foyer de Terre Rouge.
Me Alain Rapady s’est entretenu au téléphone avec Nassimah Dindar, juste après la décision de la cour d’appel de la relaxer, tout comme le député Jean-Jacques Vlody et le maire de l’Entre-Deux Bachil Valy.
"Elle a confié la satisfaction que la justice ait été rendue. Un peu tardivement, aussi tardivement que sa mise en examen ne l’avait été, car pendant 5 ans d’enquête, elle est restée en dehors de ce dossier. Elle a été mise en examen à la fin. J’ai une pensée pour les trois magistrats de la chambre des appels correctionnels, qui ont eu le courage de leur indépendance. Venir dire après 9 ans que tout cela n’était qu’une chimère. C’est une décision qui impose le respect."
Une condamnation en première instance, une relaxe en cour d’appel. Me Rapady revient sur cette décision.
"La cour a rendu ce matin un arrêt de relaxe, c’est une relaxe franche. Ce n’est pas une relaxe au bénéfice du doute. Les faits ont été considérés comme inexistants. La cour dit qu’elle doit entrer en voie de relaxe en raison de l’absence d’éléments matériels et intentionnels".
Et de poursuivre : "En première instance, une décision a été rendue, à tort selon nous, et nous avions eu raison d’interjeter appel, puisque la cour a pris le sens inverse de ce qui avait été jugé. La cour d’appel a jugé qu’il n’y avait pas d’infraction".
Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Alain Rapady, avocat de la présidente du Conseil départemental Nassimah Dindar, dans la vidéo ci-jointe.