Hier soir, Patrick Baïkiom a été condamné à une peine plus sévère en appel. Poursuivi pour tentative d’assassinat, l’oncle écope de 25 ans de prison. Acquitté lors du premier procès devant la cour d’assises de Saint-Denis, son neveu - Jonathan Baïkiom - a été reconnu coupable de complicité et il doit purger une peine de 10 ans de réclusion criminelle. Le jeune homme a laissé exploser sa rage lors du verdict, tout en insultant les magistrats.
Jugés en appel sur deux jours, Patrick Baikiom et son neveu Jonathan ont été reconnus coupables de tentative d’assassinat et complicité.
Hier soir, Patrick Baïkiom et Jonathan Baïkiom ont été fixés sur leur sort après plus de deux heures de délibéré. Ce procès en appel s’est achevé avec des cris, des hurlements et des injures...
Hier après-midi, l’avocat général a requis une peine de 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Patrick Baïkiom et une peine de 10 ans de prison à l’encontre de son neveu Jonathan.
Pour rappel : en première instance, le tonton a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et le neveu - Jonathan Baïkiom - avait été innocenté.
Mais hier, les jurés de la cour d’assises se sont montrés bien plus sévères qu’en première instance. A l’énoncé duverdict, Jonathan Baïkiom n’a pas pu rester calme.
Le verdict est tombé peu avant 20 heures mardi 27 février :Patrick Baïkiom a été condamné à 25 ans de prison. Et Jonathan Baïkiom écope de 10 ans de réclusion criminelle. A l’énonce du verdict, le jeune homme - innocenté en première instance - a laissé éclater sa colère. Fou de rage et debout dans le box des accusés, le jeune homme a insulté les magistrats. Hurlements, cris (...) la famille des deux accusés crie à l’injustice. Interrogée hier soir, la mère de Jonathan estime que son fils ne mérite pas d’être incarcéré.
La victime - Fabrice Kichenin - a rapidement été évacuée par les forces de l’ordre après l’énonce du verdict. La tension est montée d’un cran et Jonathan Baïkiom n’a pas hésité à cracher sur l’avocat général. Les forces de l’ordre ont dû maîtriser l’accusé afin de le conduire - sous escorte - en prison.