Fin de la première journée du procès en appel de l’affaire de Tan Rouge. Devant la cour d’appel de Saint-Denis, Nassimah Dindar, Bachil Valy Jean-Jacques Vlody et Michel Soucramanien doivent prouver qu’ils ne sont coupable d’aucune discrimination à l’embauche.
La première journée du procès en appel de l’affaire de Terre Rouge s’est achevée par l’audition de Nassimah Dindar pendant plus de trois heures.
La présidente du Conseil départemental qui signe les contrats d’embauche du personnel du foyer de Terre Rouge a dû s’expliquer pendant plus de deux heures.
En devant notamment répondre à plusieurs questions. Parmi lesquelles, savoir pourquoi 17 personnes qualifiées n’ont pas vu leur contrat être renouvelé au profit d’autres personnes inaptes pour travailler dans un centre d’accueil pour enfant placés sur décision de justice. Et ce, malgré les réticences de la directrice de la structure.
La présidente du Département d’expliquer son impuissance, en expliquant ne pas avoir été au courant de toute cette affaire, et de souligner avoir fait confiance à ses collaborateurs.
Tout en évoquant des dérapages entre ses services et la direction du foyer de l’enfance.
Avant elle, c’est Michel Soucramanien qui a été auditionné. L’administratif du Département se défend en ne disant qu’être un intermédiaire.
Pourtant, il est présenté en tant que référent en terme de recrutement. Plusieurs témoignages et mels abonderaient dans ce sens et son implication, à la demande des élus Bachil Valy et Jean-Jacques Vlody.
Ce que l’homme nie, comme le confirme son avocat, Me Georges-André Hoarau,
"À écouter ceux qui l’accablent, c’est lui qui décidait de tout au Département. Absolument pas ; à quoi servaient ses supérieurs ? Je pense que dans ce dossier il y a beaucoup de lâcheté, et que le moment est venu que tout éclate au grand jour".
L’objectif est de mettre en lumière les mécanismes de recrutement au sein du Conseil départemental de l’époque.
Vendredi, Jean-Jacques Vlody et Bachil Valy seront invités à s’expliquer à leur tour.